L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ?
sujet du bac série ES
série S
Une oeuvre d’art a t’elle toujours un sens
sous ce lien quelques photos et vidéos du vernissage du lundi 15 juin
Interview with the Curator of Art Basel’s ‘Unlimited’ Sector, Gianni Jetzer
Unlimited, la plate-forme unique d’Art Basel pour les oeuvres d’art qui transcendent
le stand traditionnel d’un salon d’art, présente cette année 74 projets de galeries
participant à l’exposition. Pour la quatrième année consécutive sous la curatelle de
Gianni Jetzer, curateur par mandat spécial au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden à Washington DC, Unlimited présente une puissante sélection d’oeuvres par des artistes de renommée internationale tels que
Ai Weiwei, Kenneth Anger, John M. Armleder, Ed Atkins, Kader Attia, Julius von Bismarck, Martin Boyce, Martin Creed, Olafur Eliasson, Hans-Peter Feldmann, Dan Flavin, Gilbert & George, John Gerrard, Shilpa Gupta, Jeppe Hein, Pierre Huyghe, Robert Irwin, Jannis Kounellis, Ryan McGinley, Bruce Nauman, Roman Ondák, Pedro Reyes, David Shrigley, Gary Simmons, Lorna Simpson, Sturtevant et Zhang Enli.
les habituelles Eva et Adèle
Depuis son introduction à Art Basel en 2000, Unlimited est devenu un élément clé
de l’exposition, fournissant aux galeries une occasion d’exposer des sculptures de grande
dimension, des projections vidéo, des installations, des peintures murales, des séries
photographiques et de l’art de la performance qui ne pourraient pas être présentées sur
un stand de galerie habituel.
Les temps forts d’Unlimited incluent ‘Stacked’ d’Ai Weiwei (2012), créé à partir de 760 bicyclettes Forever symboliques, les vélos les plus largement utilisés en Chine, présenté par Galleria Continua (San Gimignano, Beijing, Boissy-le-Châtel).
Présenté par la Galerie Thaddaeus Ropac (Paris, Salzbourg), ‘Gonzalez-Torres Untitled (Blue Placebo)’ (2004) par Sturtevant est une répétition de l’oeuvre conceptuelle la plus emblématique de l’artiste américain d’origine cubaine, mort du sida en 1996. Affirmant son engagement en faveur d’un contenu sans sacrifier pour autant l’esthétique, évoquant des thèmes aussi forts que la perte, la mort, le sida, la politique et le système de santé. Elle est constituée de bonbons emballés dans du papier bleu que les visiteurs ramassent, sans penser au concept de l’oeuvre.
Lisson Gallery (Londres, Milan, New York, Singapour) présente l’oeuvre de
Pedro Reyes intitulée ‘Disarm (Mechanized) ll’ (2014), qui fait partie de son projet international ambitieux dans lequel des armes à feu confisquées sont utilisées pour fabriquer des instruments de musique.
L’installation de grande dimension de Kader Attia, ‘Printemps arabe’ (2014), (vidéo) présentée par Galleria Continua (San Gimignano, Beijing, Boissy-le-Châtel), traite de l’échec de la révolution qui a balayé le Moyen-Orient en début 2011. L’idée derrière cette oeuvre a été déclenchée par le pillage du Musée égyptien du Caire. Pour son installation, Attia utilise ces mêmes vitrines, qui ont été brisées durant l’attaque, et que le musée continue d’exposer comme un acte commémoratif. Chaque fois que l’oeuvre est montrée, l’artiste rejoue les révoltes en détruisant encore et encore les vitrines avec des pierres. L’oeuvre donne à réfléchir sur la manière dont les émeutes sont motivées par l’idée révolutionnaire utopique d’améliorer le monde à travers le changement.
Présentée par la Luciana Brito Galeria (São Paulo), l’installation d’Hector Zamora consistant en huit parachutes suspendus et intitulée ‘OG-107 Scenery’ (2012) défie les limites de la pesanteur terrestre tout en commentant sur les structures politiques.
Aussi simple qu’il puisse paraître de marcher pour la plupart de nous, pour les personnages dans l’oeuvre vidéo de Martin Creed, (vidéo) intitulée ‘Work N° 1701’ (2013), présentée par Gavin Brown’s enterprise (New York, Los Angeles) et Hauser & Wirth (Zurich, New York, Londres), cela représente un effort concerté; leurs allures et leurs rythmes deviennent une partie apparente de leur personnalité.
Stephen Friedman Gallery présente l’oeuvre participative de David Shrigley
intitulée ‘Life Model’ dans laquelle une sculpture de trois mètres de haut est
exposée dans une salle traditionnelle d’une classe de dessin d’après nature, où les visiteurs seront invités à dessiner ce qu’ils voient. Elle trouve beaucoup d’émules.
Tanya Bonakdar Gallery (New York) présente l’oeuvre d’Olafur Eliasson intitulée ‘Your space embracer’ (2004), ( vidéo) d’une signification historique dans sa pratique, utilisant la lumière à la fois comme outil et comme sujet.
L’oeuvre de John Gerrard ‘Solar Reserve (Tonopah, Nevada)’ (2014), présentée par Thomas Dane Gallery (Londres) est une simulation par ordinateur d’une centrale électrique entourée de 10 000 miroirs qui s’ajustent en temps réel en fonction de la météo.
Le spectacle de Julius von Bismarck ‘Egocentric system’ (2015), présenté par Marlborough Fine Art (Londres, New York, Madrid, Barcelone, Monaco), est une représentation en direct par l’artiste dans un paraboloïde tournant, qui dure pendant toute l’exposition.
Egalement sur une scène, l’installation de Gary Simmons intitulée ‘Recapturing Memories of the Black Ark’ (2014), présentée conjointement par Simon Lee Gallery (Londres, Hong Kong, New York), Metro Pictures (New York), Anthony Meier Fine Arts (San Francisco) et Regen Projects (Los Angeles), est une installation sculpturale conçue pour des représentations musicales en direct. Inspirée par les traditions indigènes brésiliennes,
l’installation d’OPAVIVARA! intitulée ‘Formosa Decelerator’ (2014), présentée par A Gentil Carioca (Rio de Janeiro), est une installation interactive où les visiteurs peuvent se prélasser dans des hamacs et créer leurs propres mélanges de thés.
L’installation vidéo de Wu Tsang intitulée ‘DAMELO TODO // ODOT OLEMAD’ (2010-2011/2014) associe la fiction au documentaire pour aborder le sujet des ‘espaces sécurisés’. Le film se base sur une nouvelle de Raquel Gutierrez et sur les propres expériences de Wu Tsang. L’oeuvre est présentée par Galerie Isabella Bortolozzi (Berlin). Présenté par Long March Space (Beijing), le tableau de Liu Wei intitulé ‘The East No. 5’ (2015) est une peinture murale à l’huile de lignes verticales et horizontales, son plus grand tableau à ce jour.
Présentée par Hauser & Wirth (Zurich, New York, Londres) et ShanghART Gallery (Shanghai, Beijing, Singapour), l’oeuvre de Zhang Enli intitulée ‘Space Painting’ (2014) est créée à partir de 205 cartons, dont l’intérieur est peint par l’artiste.
David Zwirner (New York, Londres) présenter‘European Couples’ (1966-1971) par
Dan Flavin. Englobant neuf oeuvres, l’installation, dédiée à des amis et collègues européens qui ont influencé Flavin, démontre l’intérêt de l’artiste pour les configurations sérielles et permutationnelles. Présentées ensemble, elles produisent un environnement immersif, spécifique au site, de lumière et de couleur.
Fergus McCaffrey (New York, Saint-Barthélemy) présente ‘An Extended Gray Scale’ (1973), qui donne un aperçu de l’investigation de Robert Irwin, de la peinture minimaliste, commençant par une toile blanche et se terminant par une toile toute noire.
Présenté par Sprüth Magers Berlin London (Berlin, Londres), le film le plus emblématique de Kenneth Anger, ‘Inauguration of the Pleasure Dome’ (1954-2014) est projeté dans sa version rééditée la plus récente. Jamais présentée au public jusque-là en entier, la série par Emilio Vedova ‘…in continuum’ (1987-88), présentée par Galleria dello Scudo (Vérone) est un groupe de 109 oeuvres sur toile de diverses dimensions placées pour envahir l’espace architectural.
Peter Freeman, Inc. (New York, Paris), Galerie Jocelyn Wolff (Paris) et Skopia P.-H. Jaccaud (Genève) présentent collectivement la plus grande ‘Wallformation Gelbmodellierung’ (1980-1981) par Franz Erhard Walther. Cette oeuvre, qui n’a pas été exposée depuis 1989, peut être vue simultanément comme une image, une sculpture ou un espace d’action. Elle sera est prészentée avec des photos historiques de l’activation originale de l’artiste.
Présentée par Galerie Thomas Zander (Cologne) ‘Office at Night’ (1986) est l’une des pièces séminales et historiques de Victor Burgin qui
déconstruit le célèbre tableau d’Edward Hopper du même nom.
L’oeuvre expérimentale de Gianni Colombo intitulée ‘Architettura cacogoniometrica. Ambiente’ (1984), présentée par A arte Invernizzi (Milan), est fabriquée avec des colonnes en PVC et redéfinit l’idée environnementale et spatiale de l’art à l’époque.
Les marionnettes en verrerie de Wael Schawsky démontrent les guerres de religion
du temps des croisades. Chaque marionnette est différente et apprêtée de façon originale,
sans que l’on puisse distinguer les ennemis. Installation intelligente, qui démontre que nous sommes manipulés, dans tous les domaines, au nom d’un idéal politique, religieux,
mercantile.
Un endroit où je ne me suis pas aventurée c’est dans la tonnelle de
Gregor Schneider: u r 19, Liebeslaube. (vidéo)
reportage Dominique Bannwarth, l’Alsace
Un catalogue en édition limitée, publié par Hatje Cantz Publishers, accompagne l’exposition et comprend des textes descriptifs et des images sur chaque sur chaque oeuvre d’art. Le catalogue est en vente à l’exposition et en librairie. Prix: CHF 40.
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