Tous les clients des hôtels mulhousiens, auront droit à une œuvre d’art. Cet objet sera déposé sur leur oreiller, s’ils passent 2 nuits dans un hôtel mulhousien, ayant accepté de participer à l’opération. Il faut retenir qu’une seule nuit sera facturée, pendant la période du 11 au 20 juin 2010.
Cette belle initiative, au titre accrocheur, revient à Sandrine Wymann, la talentueuse directrice de la Kunsthalle, toute en discrétion, à côté du grand événement qu’est Art Basel. L’idée a germé d’une réflexion entre « filles » pour aboutir au projet, puis à la réalisation du desing de l’objet par l’artiste mulhousienne Marianne Maric,
L’objet se décline en trois modèles : un ciseau/cigogne, Alsace oblige, un bretzel, c’est l’évidence, et enfin l’apogée, « renverse-moi » une dame au miroir accompagnée par un bel oiseau, thème cher à l’artiste.
Les sacs de confection française, sont également en vente à l’office du tourisme de Mulhouse et des congrès, à la Kunsthalle, chez divers partenaires de la région, ainsi qu’au Palais de Tokyo dans le futur.
Cette œuvre d’art est un tirage limité de 3000 pièces, se sont associés divers partenaires, dont la Kunsthalle, l’Office du Tourisme et des Congrès, Mulhouse Alsace, l’UMIH, syndicat des hôteliers restaurateurs et cafetiers, ainsi qu’Interface, Fonds de dotation, structure juridique de droit privé qui a pour vocation de soutenir la création artistique contemporaine dans le domaine des arts visuels.
Baise-en-ville (n.m.). Petit sac à main d’homme.(familier) Petit sac contenant des affaires de toilette et de couchage.
photos de l’auteur
Partager la publication "Qui « baise-en-ville » à Mulhouse en 2010 ?"
et le 2ieme oreiller en prime aussi ?
C ‘est sur l’a propos qu’il faut cliquer LOL !
Mon coup de Marmande a marché. La censure a été levée, après mon passage chez vous. C’est qu’on vous lit,chère Elisabeth. A votre invitation,je suis allé regarder,en haut à droite juste en desous de la photo,la série de Kunst par ci de Kunst par là,on ne sait plus où est la voix principale. On s’y retrouve presque aussi clairement que dans Die Kunst der Fuge BWV 1080.
Tirez-leur la langue aux vilains censeurs,
Cher Jean, Mulhouse n’est pas la banlieue de Bâle, mais le
« Triangle d’or » de la Regio.
Je vous renvoie à l’à propos de mon blog, juste en-dessous de la photo sur la droite.
merci pour votre passage si rafraichissant !
Pour les hôtels de « passage » sachez qu’ils n’imposent pas obligatoirement 3 nuits comme à Bâle, pour les reste ils sont accueillants, charmants et offrent ce que vous savez sur la taie d’oreiller : l’oeuvre d’art.
Mon commentaire sur le monde.fr a été censuré. Je l’ai posté à 9h10,avant de sortir et je viens de rentrer. Rien à l’affiche. Serait-il plus salé que »baise-en-ville »? Le voici,tant pis pour les censeurs!
On a l’impression que Mulhouse est la banlieue de Bâle,où il y a plein d’hôtel de passe. C’est renversant. A part l’odeur d’ammoniac qui s’échappe du ready-made. La pauvre dame trimballait l’urinoir de Duchamp. Un faux. Il ne vous reste plus qu’à vous sauver en Suisse,chez Beyeler. Elisabeth vous dira où est le vrai. Toujours naïf ces dandys.
Il n’y a avait pas de quoi faire un sac de noeuds. Mais avant de censurer il fallait vous lire,votre prose à vous et surtout le poème en citation. Il m’est arrivé plein de fois avec les chroniques de Marmande,parfois salés,d’être refoulé par les censeurs. Je leur écrivais aussi sec au billet suivant,en leur demandant de lire d’abord Marmande,avant de faire quoi que ce soit,sinon j’écris à l’auteur! Miraculeusement la censure était levée. Mais là,étant dans leur collimateur,je préfère m’adresser sans tarder à l’auteur.
Pour répondre, en toute
impertinence, à la question de votre titre, « MOI, si vous y êtes ! »
A+ donc 🙂
« Ciseau », « Bretzel » et « Renverse-moi », voici les trois déclinaisons du baise-en-ville réinventé par l’artiste mulhousienne Marianne Maric. Une commande de la Kunsthalle, « clin d’œil » d’art contemporain à tous ceux qui fréquenteront les hôtels mulhousiens ces prochains jours, en particulier la clientèle qui vient dormir à Mulhouse pendant Art’Basel… Avec le secret espoir qu’elle s’intéressera à la Kunsthalle locale.
Attention, pas question de matraquer un public déjà saturé de sollicitations. Juste un petit baise-en-ville offert dans la chambre d’hôtel, et un flyer discret sur la table de nuit mentionnant les dates de Mulhouse 010 et les rendez-vous de la Kunsthalle…
Frédérique Meichler
journaliste l’Alsace- le Pays
extrait de l’Alsace-le Pays
Si vous jetez un coup d’oeil sur la gauche de mon blog, vous verrez en photo, les élus munis de leur ‘baise-en-ville’
« Baise-en-ville », pour séduire les clients d’Art’Basel
Dans la « suite » 503 de l’hôtel Holiday Inn, Marianne Maric avait invité une amie pour une présentation très « sexy » de son œuvre « Baise-en-ville », sacs créés pour Mulhouse 010. Dom Poirier
zoom
Dans la « suite » 503 de l’hôtel Holiday Inn, Marianne Maric avait invité une amie pour une présentation très « sexy » de son œuvre « Baise-en-ville », sacs créés pour Mulhouse 010. Dom Poirier
Comment attirer l’attention de la « Jet society », qui vient loger à Mulhouse pendant Art’Basel, sur la modeste Kunsthalle mulhousienne et l’expo Mulhouse 010 ? Du 12 au 20 juin, les clients d’une douzaine d’hôtels trouveront un sac très contemporain sur leur oreiller…
Attention, accrochez-vous. La démarche est quelque peu sinueuse. D’une part, un adjoint chargé des affaires culturelles qui rêve de détourner pendant quelques heures la clientèle « Jet-set » d’Art’Basel à Mulhouse pour qu’elle vienne découvrir les jeunes créateurs issus d’écoles d’art européennes exposés à Mulhouse 010, ainsi que sa désormais presque fameuse Kunsthalle qu’on ne présente plus, du moins aux lecteurs mulhousiens.
De l’autre, une directrice de la dite-Kunsthalle qui a bien envie de faire connaître sa maison mais aussi, le travail de jeunes artistes talentueux, à l’image de Marianne Maric.
Le tout donne un projet artistico-commercial intitulé « Baise-en-ville », sur une idée de la créatrice mulhousienne, cofinancé par la Ville de Mulhouse, l’Office du tourisme et l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie). Coût : 7 000 €.
Principe : du 12 au 20 juin, c’est-à-dire pendant « Mulhouse 010 » (13 au 16 juin) et Art’Basel (16 au 20 juin), tous les clients qui fréquentent une douzaine d’hôtels partenaires de l’opération trouveront dans leur chambre, joliment étalé sur l’oreiller, un exemplaire des « baises-en-ville » de Marianne Maric.
Elle a décliné en trois versions ce sac en toile de coton bio : des jambes féminines (un peu sa marque de fabrique en ce moment) qui s’achèvent par une tête de cigogne (d’après un dessin du graphiste Jean Wollenschneider), un bretzel « paillettes », une femme enveloppée dans des ailes qui se regarde dans un miroir.
10 € pour les Mulhousiens
Les Mulhousiens qui ne fréquentent pas l’hôtel pourront se procurer le sac à l’Office du tourisme, pour la modique somme de 10 €, après le 20 juin seulement, ou ce dimanche 13 juin sur le parvis de la Fonderie, lors du « Kunstdîner » à 19 h. Voilà un prix raisonnable pour commencer une collection d’art contemporain… Attention, le tirage est limité !
Mercredi matin, le lancement de l’opération « Baise-en-ville » a eu lieu dans un salon de l’Holiday Inn en présence des adjoints concernés, Michel Samuel-Weis pour la culture et Jean-Pierre Walter pour le tourisme, du directeur de l’OT Guillaume Colombo, du président de l’Umih, Hubert François, de la directrice de la Kunsthalle Sandrine Wymann… Tout ce petit monde s’est rendu ensuite dans la chambre 503 pour une mise en scène concoctée par l’artiste facétieuse. Les élus ont décliné l’offre d’être sur la photo… Pour une fois qu’on les sollicitait !
Frédérique Meichler
journaliste l’Alsace- le Pays
« l’homme urbain, dans sa coquetterie intime, se baladera avec un « baise en ville », pour son coté pratique mais aussi pour l’esthétique de cet objet qui le mettra en valeur aux yeux des autres…
l’homme campagnard, lui, choisira par simplicité et efficacité : la brouette ! »
Masqué ou pas, les amis se reconnaissent facilement à leur style, brillant comme le vôtre, comme d’habitude.
Merci pour votre commentaire sympathique.
Osé votre titre. Baiser-en-ville à Mulhouse ou baiser l’art contemporain à Bâle,c’est kif-kif? Entre Mulhouse et Bâle le trait d’union est vite trouvé. C’est un lien permanent quoi!
J’ai été défiguré après le pavé du monde.fr,alors je m’avance masqué. Vous n’aurez aucun mal à me reconnaître,sinon ce serait à désespérer.