Carla = Cécilia ?

la-dame-a-la-licorne-leonard-de-vinci.1233587324.jpg Ne trouvez-vous pas que la nouvelle épouse du président des français, Carla Bruni ressemble quelque peu au portrait de La Dame à l’hermine (Cecilia Gallerani), huile sur bois, 1488-1490. Musée de Cracovie, Pologne, peint par Léonard de Vinci ?La toile représente Cecilia Gallerani, la maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan, qui fut d’abord son tuteur et le protecteur de Léonard. La peinture est l’un des quatre portraits de femme peints par Léonard de Vinci, les trois autres étant le portrait de Mona Lisa, celui de Ginevra de Benci et celui de la Belle Ferronière . En dépit de nombreux dommages, elle est néanmoins en meilleur état que plusieurs autres peintures de De Vinci.
Léonard a rencontré Cecilia Gallerani à Milan en 1484, lors de l’épidémie de peste, alors que tous deux habitaient au Castello Sforzesco, le palais de Ludovic Sforza, le More. Jeune et belle, âgée de seulement 17 ans, Cecilia était la maîtresse du duc.
La légende veut que dans la Vierge aux rochers, Léonard a peint l’ange à l’image du visage de Cecilia, alors qu’elle était une inconnue pour lui. Il ne l’aurait rencontrée qu’après.
Plusieurs interprétations iconographiques de l’hermine que tient la jeune femme ont été proposées. On y a vu le symbole de la pureté ou encore l’emblème du More, qui était « l’ermellino », une petite hermine. Ce pourrait être également un calembour sur son nom de famille, Gallerani, l’hermine en grec se disant galay. Ou encore un élément de la mode de l’époque, la jeune femme étant représentée avec un seul collier, alors que son protecteur et commanditaire de la toile la couvrait de bijoux. À proprement parler, l’animal du tableau semble ne pas être une hermine mais plutôt un furet blanc.
La peinture a été acquise par Adam Jerzy Czartoryski, le fils d’Izabela Czartoryska et d’Adam Kazimierz Czartoryski en Italie en 1798 et intégrée dans les collections de la famille Czartoryski en 1800. L’inscription dans le coin haut gauche de la peinture,
« La Bele Ferioniere.Leonard d’AWinci. », a été probablement ajoutée par un restaurateur peu de temps après son arrivée en Pologne. Léonard, comme c’était l’usage à cette époque ne signait pas ses toiles. Les artistes s’incluaient dans leurs tableaux, dans la représentation d’un personnage, en général caché parmis d’autres, mais très souvent, regardant le spectateur. En 1939 elle a été saisie par les nazis et envoyée au musée Kaiser Friedrich à Berlin. En 1940 Hans Frank, gouverneur général de la Pologne, a demandé qu’elle soit restituée à la ville de Cracovie et il l’accrocha, par la suite, dans ses bureaux. À la fin de la seconde Guerre mondiale, elle a été découverte par les troupes alliées dans la maison de Frank en Bavière. Elle est revenue en Pologne et est actuellement exposée au musée Czartoryski à Cracovie.
Le film polonais Vinci (2004) a pour sujet un vol du tableau.

Léonard De Vinci, La Dame à l’Hermine

Ce n’est pas l’histoire d’une toile mystérieuse mais plutôt celle d’un secret de fabrication. En 2014, le laboratoire parisien Lumieres Technology révèle que La dame à l’hermine de De Vinci a donné beaucoup de mal à l’artiste, qui à dû s’y reprendre à trois fois avant d’arriver au résultat que l’on connait. A l’origine, le portrait se passait de cette hermine mystérieuse, symbole politique, ajoutée puis retravaillée, obligeant le peintre à modifier la position du bras de son personnage ainsi que d’autres détails plus discrets.
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Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.