LeSchaulager au Munchenstein près de Bâle, présente l’exposition la plus complète jamais vue, d’œuvres de l’artiste britannique vidéaste plasticien Steve McQueen. Bien que connu des cinéphiles, il ne s’agit pas de l’interprête décédé, de la Grande Evasion, mais d’un artiste vidéaste connu, auquel a été attribué une camera d’or au festival de Cannes pour son film Hunger, récit de la grève de la faim du prisonnier politique anglais Bobby Sands (1981) De cette histoire est née une vocation, passé par de prestigieuses écoles d’art, il n’a cessé de « filmer le mouvement dans la fixité », Puis Shame (2011), plongée new-yorkaise glauque dans l’univers d’un sex-addict, d’où plus d’une vingtaine de films, vidéo et des installations, complété par des photographies et d’autres œuvres de cet artiste radical présentés, dans ce lieu spécialement aménagé pour le cinéma, une sorte de cité du cinéma . Deux nouvelles oeuvres de Steve McQueen sont montrée pour l’occasion.
En l’espace de vingt ans, vidéaste et réalisateur Steve McQueen (né en 1969 à Londres) a créé une œuvre exceptionnellement diversifiée. Son art est en transformation incessante, caractérisée par une utilisation très délibérée des moyens cinématographiques et des stipulations précises concernant les installations et les espaces de repérage. Très à l’aise dans une variété de domaines, il crée des œuvres qui explorent la frontière entre documentaire et narration, tout en abordant des thèmes tels que la politique, la religion, la violence, le corps et les questions ethniques, humaines, fictionnelles et abordables par tous d’après lui.
En 1999, McQueen a reçu le prestigieux prix Turner de la Tate Gallery, Londres, parmi d’autres oeuvres – Deadpan – installation vidéo (un hommage artistique à Buster Keaton). En 2002, il a participé à la Documenta 11 avec les chefs-d’œuvre de l’Ouest profond et Leap Carib . En 2009, il a représenté son pays natal, la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise Giardini (2009).
Son travail artistique conçu pour la présentation en galerie, McQueen a aussi fconçu des longs métrages pour la libération du cinéma, pour lequel il a remporté plusieurs prix. Caméra d’Or au Festival de Cannes en 2008 et 2011, il a été projeté dans plusieurs festivals dont ceux de Venise et de Toronto. Sa production la plus récente, « douze ans a Slave », sera publié en 2013.
La Fondation Emanuel Hoffmann possède dix importantes œuvres cinématographiques de Steeve McQueen, probablement l’un des plus importants ensemble dans une collection publique.
A l’apogée de sa carrière artistique, l’artiste de 43 ans est encore plus exigeant et s’impose des défits, dans des projets toujours plus complexes qui rendent les contraintes encore plus élevées en matière de précision. Tout ce qu’il fait est presque palpable physiquement et immédiatement, de ses premières vidéos, films plus expérimentaux aux morceaux plus tardifs, souvent documentaires. À ce jour, la plupart de ses œuvres ont été présentées isolément ou en relativement petites présentations. C’est ainsi que la rétrospective de ses œuvres au Schaulager, révéle ce qui est devenu une impressionnante cohésion de son travail.
En référence au Chien Andalou de Bunuel, l’oeil de Charlotte Rampling, un peu de rouge dans le noir. Les juxtapositions judicieuses et les combinaisons donnent des aperçus surprenants : l’artiste rapporte les images de film, les uns aux autres comme dans une galerie de peinture, en dépit de leur différence dans le lieu. Une atmosphère presque mystique est générée par des vues soigneusement conçues par le biais d’espaces intérieurs et extérieurs, « Mirrorings » et les variations de l’intensité de l’éclairage et de l’obscurité. Les téléspectateurs découvre le caractère sculptural des pièces de McQueen, ils sont attirés dans ses installations, ils prennent conscience de la présence tangible et de l’impact physique de l’œuvre de cet artiste.
Une place particulière dans l’œuvre de McQueen et de l’exposition est « Queen and Country », prêté par le Musée Impérial de la Guerre, à Londres. Nommé en tant qu’artiste de guerre officiel, au Royaume-Uni, McQueen a créé cette œuvre en 2007-2009 à la mémoire des hommes et femmes britanniques tués en Irak. Dans l’ Impossibilité de filmer en Irak, en raison de mesures de sécurité, l’artiste a décidé de produire des timbres-poste portant les portraits des victimes de la guerre. Jusqu’à ce que la Royal Mail accepte d’émettre des timbres, les planches de timbres sont affichées dans les tiroirs d’un meuble en chêne – un témoignage émouvant sur les conséquences de la guerre.L’exposition du Schaulager est sans précédent en ce qu’elle se compose presque exclusivement d’oeuvres d’images en mouvement.
Le spectacle constitue un défi pour les téléspectateurs à la fois en termes de temps et de diversité, le billet d’entrée est valable pour trois visites. – 6 heures de vidéos, plongées dans le noir- une expérience émotionnelle, intellectuelle, sensorielle, auditive.
Un programme complet d’éducation et une série de conférences, projections de films et un colloque accompagnera l’exposition.
Elles sont détaillées dans le livret de l’exposition (gratuit) et sur www.schaulager.org.
Conçue et développée en étroite collaboration avec l’artiste, l’exposition a été organisée et mise en œuvre par l’équipe du Schaulager, sous la direction de Heidi Naef et Isabel Friedli.
la publication d’un catalogue richement illustrée, Steve McQueen. Œuvres, éditées par la Fondation Laurenz, Schaulager de Bâle, est disponible en anglais et en allemand et contient une étude détaillée des travaux ainsi que des essais de spécialistes éminents, une entrevue exhaustive avec l’artiste et une exposition complète l’histoire et la bibliographie.
L’exposition a été co-organisé par Schaulager, Laurenz Foundation, Bâle et l’Art Institute of Chicago. jusqu’au 1 septembre 2013
ouvert mardi, mercredi, jeudi 14/22 h
samedi-dimanche 12/18 h
18 FS réduit 12 FS photos de l’auteur 1 2 5 autres photos presse Schaulager
« L’alchimie qui se passe entre deux êtres n’appartient pas forcément à l’ordre des sens. C’est un climat qui naît de confiances réciproques et instantanées. (…) Sans cette alchimie, il n’y a pas de bon portrait. » (Confidences, 2006) Marcel Imsand
Tout commence avec Auguste Rodin. Mis au défi par Léonard Gianadda, Marcel Imsand présente sa première exposition personnelle à la Fondation en 1985.
Il enchaîne en interprétant, avec son regard, les sculptures de Giacometti, exposées en 1986. Des liens étroits se tissent. Marcel Imsand devient un familier des lieux, croque les moments forts des vernissages et des concerts, fixe pour la postérité les artistes qui défilent à Martigny et, surtout, capte une atmosphère, une ambiance. Devant son objectif, les Anne-Sophie Mutter, Isaac Stern, Barbara Hendricks, ou Teresa Berganza traversent les jardins et le parc de sculptures sur un petit nuage ; ils font vibrer les milliers de spectateurs venus les applaudir à la Fondation.
Et, à chaque fois, Marcel offre à son ami Léonard une série de tirages si caractéristiques dont il a le secret et qu’il réalise dans la pleine maîtrise de son art.
En 1996, le photographe, a de nouveau les honneurs des cimaises de la Fondation.
Pour les grands anniversaires de la Fondation, Marcel Imsand offre à Léonard et Annette ce qu’il pouvait donner de meilleur. Il commence, pour les vingt-cinq ans, avec la série originale des photographies de Luigi le berger ; il poursuit, pour les trente ans,avec les originaux des reportages effectués durant trois décennies sur leur ami commun, Maurice Béjart. En souvenir d’Annette, Marcel remet à Léonard une collection qui reflète les préoccupations d’une vie d’artiste et qui est constituée de quatre séries : Paysages,Portraits, Artistes, Les vieux amis.
Au total, plus de 500 chefs-d’oeuvre ont trouvé le chemin de la Fondation Pierre Gianadda ; les plus représentatifs y sont présentés et mis en scène.
L’EXPOSITION EST ORGANISÉE AUTOUR DES GRANDES COLLECTIONS OFFERTES :
En rouge, les séries offertes en 2003 :
1. Luigi le berger (1989-1991) 87 photographies en 2003, dont 50 photos exposées ;
2. Maurice Béjart (1975-1995), 63 photographies en 2009 ;
dans la salle Franck
3. Giacometti (1984-1986), 56 photographies en 2011 ; En blanc avec des tirages numériques
4. Reportages sur les vernissages et les concerts (1982-1992), 100 photographies données
au fur et à mesure des événements ; En vert, les photographies offertes à Léonard Gianadda en souvenir de son épouse Anette décédée en 2011.
5. Collection personnelle (1960-2000), quatre séries remises en 2011-2012.
L’ensemble constitue un témoignage d’une amitié indéfectible de 30 ans, et surtout, un condensé d’une oeuvre artistique de premier plan. LE COMMISSARIAT de l’exposition est assuré par Jean-Henry Papilloud et Sophia Cantinotti.
LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION Marcel Imsand et la Fondation Pierre Gianadda reproduit les
photographies exposées. Egalement disponibles : Luigi le Berger et Maurice Béjart. Prix de vente
CHF 45.– (env. € 37.50.–).
LA VIE ET SES SURPRISES
Entre Marcel Imsand et Léonard Gianadda, c’est une longue histoire. Une histoire jalonnée de rencontres amicales, de nombreuses lettres, dont on peut en voir quelques unes dans la salle Frank, et évidemment de photographies.
On connaît avant tout le photographe vaudois pour ses célèbres portraits de
Paul et Clémence (1982), Luigi le berger (1991), Les Frères (1996), mais également pour ses longues amitiés avec Barbara, Maurice Béjart ou Jorg Donn, pour les « Instantanés » publiés dans la Feuille d’Avis de Lausanne, puis dans le Sillon Romand ; sans oublier ses collaborations avec le C.I.O., le Grand Théâtre de Genève ou le Théâtre de Beaulieu.
Fils d’un ouvrier socialiste et d’une couturière habitant Broc, un petit village de Gruyère, rien ne prédestinait Marcel Imsand à embrasser une carrière de photographe. A quinze ans, désireux de voler de ses propres ailes, il entre dans la vie professionnelle comme livreur de pain à Lausanne.
Puis, après un début d’apprentissage de pâtissier à Vevey, il s’oriente finalement vers la mécanique de précision et part pour Neuchâtel. C’est là qu’il découvre la joie de voir apparaître une photo dans le bac du révélateur. Quinze ans plus tard, Marcel sait qu’il désire vivre de la photographie.
Léonard Gianadda, lui, est connu pour ses nombreuses constructions à Martigny, mais surtout pour la célèbre Fondation Pierre Gianadda,ouverte en 1978, en souvenir d’un frère trop tôt disparu. Une fondation visitée par des centaines de milliers de personnes chaque année : pour ses expositions et ses concerts prestigieux, son parc de sculptures unique en Suisse, son musée de l’automobile.
Fils d’un entrepreneur italien, petit-fils d’un émigré piémontais, qui aurait pu imaginer que Léonard Gianadda serait un jour un mécène et un entrepreneur culturel disposant d’un réseau de relations et de contacts envié par tous les responsables de musées ?
Curieusement, c’est lorsque la carrière photographique de l’un s’arrête que celle de l’autre prend son envol. A la fin des années 1950, après huit années de reportages passionnants, Léonard laisse de côté ses appareils photo et investit toute son énergie dans son métier d’ingénieur et d’architecte. A l’inverse, en 1964, Marcel démissionne de son poste de chef d’atelier dans une usine de moteurs de camions pour s’adonner entièrement à la photographie, un pari fou pour un jeune père de famille. Comme s’il suffisait souvent d’oser un grand pas pour que tout se mette en marche, et que l’impensable devienne réalité. MARCEL, ARTISAN DU NOIR ET BLANC
Secondé par sa femme Mylène, Marcel peut enfin s’adonner à une passion qui occupait
auparavant ses nuits et ses week-ends. Très rapidement, osant s’aventurer dans les coulisses du Théâtre de Beaulieu, il réussit à tirer le portrait de grands artistes de passage (Rubinstein, Brassens, Brel, Barbara, Béjart…). Son audace, mais également les hasards de la vie lui ouvrent peu à peu des portes : il trouve un atelier, Rue de l’Ale 9 à Lausanne, publie un premier livre, Lausanne 1000, décroche un contrat avec La Feuille d’Avis de Lausanne pour publier chaque jour un instantané, devient le photographe officiel du Grand Théâtre de Genève. Dans les années 1970, sa carrière photographique est en plein essor : il est le photographe attitré de l’Encyclopédie illustrée du Pays de Vaud en douze volumes, il expose dans des galeries et publie des livres qui font sa renommée.
RENCONTRE
En février 1982, Marcel Imsand expose à Lausanne les tirages de Paul et Clémence. Série
photographique marquante, il y dévoile une profonde amitié tissée durant douze ans avec deux personnes âgées qui vivent retirées dans une ferme vaudoise, aux Dailles. Un livre paraît en décembre. Le succès est tel que l’ouvrage doit déjà être réédité en janvier 1983.
Si quelques images de reportage indiquent la présence de Marcel à la Fondation Pierre Gianadda en septembre 1983, à l’occasion d’un concert de la pianiste Brigitte Meyer, ce n’est qu’en novembre que la véritable rencontre entre Léonard et Marcel a lieu, lors d’un repas chez un ami commun.
Entre les deux hommes, le courant ne passe pas d’emblée. Seraient-ils de caractères trop
différents pour réussir à s’apprécier ? Et pourtant, quelques mois plus tard, Léonard Gianadda demande à Marcel Imsand de photographier les oeuvres présentées à Martigny dans l’exposition Rodin, afin d’en tirer des posters et des cartes postales. Marcel relève le défi avec brio. Le succès de la manifestation donne à la Fondation sa stature internationale et les cartes de Marcel sont dans toutes les mains.
Cette réussite encourage sans doute Léonard à programmer, avec les oeuvres de Marcel Imsand, la première exposition de photographies à la Fondation Pierre Gianadda. Du 7 novembre au 15 décembre 1985, l’artiste présente plus de cent oeuvres en noir-blanc. Le public est au rendez-vous et l’accueil de la presse est enthousiaste, à l’exemple de la Gazette de Lausanne qui note le 16 novembre :
« A travers ces nombreuses photographies se révèle une fois de plus la magie Imsand, cette mystérieuse et inimitable touche qui fait que l’on reconnaît son style, sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi. C’est une mélange de poésie intimiste, de pudeur tendre, de sensibilité esthétique raffinée ».
A partir de cet instant, les deux hommes vont collaborer régulièrement. Entre eux s’établit un lien de confiance nourri par une admiration mutuelle. Leur sensibilité, leur curiosité, leur soif de rencontres et de partage sont finalement à l’unisson et constituent autant de portes ouvertes sur un monde où les miracles ne sont pas exclus.
Avec son Leica, discrètement, Marcel suit plusieurs fois par année les vernissages et concerts de la Fondation Pierre Gianadda, sans oublier les soupers d’après-concert. Il en rapporte des photographies de qualité et les transmet au fur et à mesure à Léonard. C’est ainsi qu’une collection de tirages originaux prend corps et s’étoffe au fil des années. On y retrouve le vernissage Alberto Giacometti, les concerts d’Anne-Sophie Mutter et Barbara Hendricks en 1986, la prestation des danseuses du Moulin-Rouge de Paris à l’occasion du vernissage de Toulouse-Lautrec, la venue de Yehudi Menuhin et de Teresa Berganza en 1987, la présence d’Isaac Stern en 1988, pendant Les Trésors du Musée de São Paulo… Des moments inoubliables sont interprétés par un des plus grands photographes suisses. Au-delà de l’aspect documentaire de ces clichés, c’est la force des moments partagés, des émotions vécues qui est transmise, restituée dans les tirages de Marcel :
« La grâce est un déclic. Comme si tu allumais une allumette, il y a une lumière. Donc quelque chose s’allume en toi, tu es ému, tu es touché, tu es bouleversé. C’est un moment bref et il faut être conscient qu’il ne dure pas. Ce sont des instants d’étincelles […] Tant de rencontres ont été belles » confie-t-il à sa fille Marie-José.
En novembre 1996, dix ans après la première exposition, la Fondation met à nouveau à l’affiche des oeuvres de Marcel Imsand. Quatre séries de photographies, fruit d’un travail de plusieurs années, se déploient autour du temple gallo-romain : Les Frères, Luigi le berger, la vie dans les couvents, Maurice Béjart en création. « Ce sont des années de travail qui m’ont permis d’arriver à cela, dit alors Marcel Imsand à Philippe Dubath du Matin, et je constate en regardant ces photos que ce travail n’était pas vain. Parce que je me retrouve totalement dans ces sujets, parce que dans ces photos, oui, il y a ma foi à moi. Je la montre comme je la ressens. »
La plupart des tirages exposés intègreront la collection de la Fondation Pierre Gianadda : Luigi le berger (résultat d’une des plus belles aventures du photographe), en 2003 ; Maurice Béjart en 2008 ; puis, en 2011 et 2012, la collection Giacometti, les négatifs de tous les vernissages et concerts suivis à Martigny, ainsi que quatre séries de portraits et de paysages. Au final, ces donations successives représentent un ensemble fort et cohérent de plus de cinq cents photographies, témoignage d’une amitié indéfectible et, surtout, condensé d’une oeuvre artistique de premier plan. « Il est troublant, l’amour que ce paysage inspire, mais il faut aller plus loin. Pouvoir le partager ! C’est à cela qu’on rêve. » (Confidences, 2006)
Partager une émotion, un instant, un regard… voilà un des mots-clés de Marcel, mais également de Léonard, pour qui il était devenu évident qu’une large sélection de cette grande collection photographique devait être montrée au public. Ce sera chose faite dès le 7 décembre prochain.
Présentées deux fois aux côtés d’autres artistes, en 1985 et 1996, les oeuvres de Marcel Imsand occupent cette fois-ci toutes les cimaises de la Fondation, comme si le moment était enfin venu de dévoiler à tous une fidélité, une générosité et une amitié réciproques qui durent depuis trente ans. Sophia Cantinotti Jean-Henry Papilloud Commissaires de l’exposition
FONDATION PIERRE GIANADDA
Rue du Forum 59
1920 Martigny, Suisse
RENSEIGNEMENTS
Tel : + 41 27 722 39 78
Fax : + 41 27 722 52 85
Contact : info@gianadda.ch
site : www.gianadda.ch
HORAIRES DE L’EXPOSITION
Tous les jours : 10h à 18h à l’invitation de la Fondation Gianadda, texte et photos courtoisie de la Fondation
+ 3 photos de l’auteur
Partager la publication "Marcel Imsand et la Fondation Gianadda"
La Filature de Mulhouse, dans sa Galerie, présente « Paysages Intimes », une sélection de photographes, travail de photographes sélectionnés et choisis par Paul Kanitzer, pour la 6e édition.
Ce concept ne présente pas forcément des photos prises en Alsace, mais leurs auteurs sont issus de la région, du moins proche. Ils explorent la notion d’intimité dans un sens très large, famille, portraits d’artistes, paysages, politique, religieux.
Christian Lutz venu en voisin, grand reporter de renommée internationale, se base sur une observation sociologique de groupes humains. Dans « Protopkoll » il épingle le pouvoir politique, avec un regard acerbe pour l’artifice du protocole, mais aussi du pouvoir religieux qui se développe en Suisse.
Marion Pedemon, dans « Georges et Clotilde », 64 années de mariage, respectivement 97 et 94 ans, observe et photographie ses grands parents avec tendresse et subtilité, dans leur marche lente vers la vieillesse, dans la dépendance, les rituels quotidiens, l’affection qui les unit, mais pour un œil extérieur, cela peut paraître cruel, cette projection vers l’irréparable outrage des ans.
Jean Luc Boetsch, « 66°N Islande » nous montre des photographies en noir et blanc de l’Islande, qu’il parcourt depuis des années. C’est un travail néoclassique, au format carré et panoramique qui donne lieu à de vrais chefs d’œuvre, des paysages, des étendues de montagnes, de lacs, de cascades, de glaciers, devant lesquels on se sent solitaire et l’on devient contemplatif.
Pascal Bichain, « Portraits » dans une série de portraits nous donne à découvrir les artistes travaillant en Alsace. Chaque personnage est dans un lieu qui lui est propre, mais par l’effet d’étirement il est mis au même niveau de lecture. Chaque portrait, pris dans son cadre intime, par le jeu des images multiples et par le décrochage du cadre, dévoile l’image que le photographié désire nous renvoyer, dévoilant ainsi sa personnalité et son activité artistique.
François Nussbaumer « Remblais », il réalise depuis 25 ans de nombreuses campagne de publicité, des photographies d’architecture, des portraits, de la photo de mode, d’illustration et de reportage. Remblai est un travail de recherche personnelle, des strates, des couches de sédiments donnant lieu à des images abstraites.
Louis Clavis, « Vu au téléphone » à écouter sur France culture ici.
Clarinettiste et compositeur de jazz. Sensible et intéressé depuis toujours par la photographie, son père l’ayant précédé dans cet exercice, réalise depuis quelques années des prises de vue avec son téléphone. Il avait crée un blog, où il les postait assorties d’un moot ou d’une petite phrase, à l’image d’un carnet visuel intime. « Ces images ou cadrages toujours prises avec le téléphone, me servent de repères, de balises, j’y puise des idées pour mon travail musical. En affinant mon œil, j’essaie d’aiguiser mon oreille, ou l’inverse. Depuis peu, j’ai acheté un appareil photo de la taille d’un téléphone. Saurai-je devenir photographe ? » Il suffit de regarder la diversité et la qualité de ses prises de vues, pour répondre par l’affirmative.
Aglaé Bory « Corrélations » dans une belle série d’autoportraits nous montre la vie d’une famille monoparentale, la mère et son enfant. Le déclencheur à distance est visible, révélant la mise en scène, l’instant décisif. Ce sont des prises de vue sur plusieurs années, plusieurs saisons. Le lien entre les 2 êtres, les petites choses du quotidien, intimes, anodines, qui font les tableaux d’une vie, les traces de la marche du temps, pour emmener un enfant vers le monde, ailleurs, sans en être exclus, les tableaux d’une exposition,
Entrée libre, jusqu’au 28 octobre 2012 Il est toujours délicat de photographier des photos, aussi je vous incite à aller les voir. 😉
Partager la publication "Photographes en Alsace 2012"
Frantisek Zvardon expose auLézard à Colmar, sa « ville de fer et de feu ». Le photographe strasbourgeois a capté à Trinec, l’un des derniers grands complexes métallurgiques de République tchèque, qui continue à faire couler le métal depuis 1857, des paysages fantasmagoriques. Véritable ville industrielle, elle s’étend sur plusieurs centaines d’hectares. Les bâtements ont été reconstruits et transformés, témoignant du labeur de plus de 20 000 personnes, sur plusieurs générations.
Les usines de métallurgie lourde ont disparu en Europe depuis la fin du XXe siècle pour des raisons autant écologiques qu’économiques. Leurs monstrueuses constructions de milliers de tonnes de métal, de tuyaux sont restés comme des musées témoins de l’activité humaine à l’ère industrielle.
Au travers de cette exposition l’artiste, ayant grandi dans cet environnement de fumée et d’odeur de métal brûlant, nous présente des paysages industriels à la lumière infrarouge Captant des fréquences lumineuses (infrarouges) invisibles à l’œil humain, cette technique produit des images étranges, présentées en grand format (110 X 76cm).
Vingt cinq ans plus tard il a revenu sur ce lieu, surpris à nouveau par l’architecture, mais aussi repris par l’atmosphère du lieu, pour la photographier, avec un filtre infrarouge pour rester dans la magie de la lumière de ses souvenirs.
Un portrait (autoportrait ?) insolite de scaphandrier, cosmonaute ou guerrier du moyen âge, complète l’ensemble des photos Jusqu’au 3 novembre 2012 photos de photos…. de l’auteur
Partager la publication "Frantisek Zvardon au Lézard à Colmar"
Mulhouse toute entière est heureuse d’inscrire sa contribution aux côtés de celles et ceux qui, dans 16 pays à travers les 5 continents, une vingtaine de villes, nous offrent et nous font partager un peu de leur identité. Ces mille portraits qui bientôt tapisseront murs et façades de notre ville représentent autant d’histoires singulières, de tranches de vies qui appellent au partage, au regard de l’autre, au regard sur l’autre. Chacun d’entre eux nous interpellera, d’abord comme une œuvre d’art, mais aussi comme un message, parfois indicible, que rien ne peut mieux exprimer qu’un regard, un sourire. Mulhouse et les Mulhousiens seront fiers de ces regards croisés, résolument tournés vers l’avenir, qui font sa richesse et sa diversité.
Un grand merci à celles et ceux qui se sont investis sans compter pour nous offrir cette belle manifestation et nous rappeler que Mulhouse est plus que jamais cette terre des nouveaux possibles!
Jean Rottner, maire de Mulhouse
à partir de vendredi 21 septembre 2012
Mulhouse unique ville française à participer à l’opération mondiale JR & Inside Out Project « Be the Change »
A l’initiative d’Yvonne Senouf et de Corinne Weber, créatrices de la plateforme artistique internationale MELD, l’exposition Be The Change s’inscrit dans le projet Inside Out de JR. Cette exposition a pour objectif de réunir des individus et groupes de l’ensemble de la planète, de sensibiliser les citoyens à leurs responsabilités et capacités de contribution aux changements du monde. Artistes et citoyens du monde deviennent à travers cette action créative, co-producteurs d’un nouveau dialogue qui dépasse les systèmes et cadres existants, qui fait appel à chaque richesse individuelle pour servir des changements collectifs positifs, sur l’ensemble de la planète.
Chaque individu, qu’il soit habituellement silencieux, suiveur, ou leader dans les collectifs existants, est invité à participer à ce global exchange, et à devenir pro-actif dans sa vie quotidienne. Au lendemain de la journée mondiale de la Paix qui a lieu le 21 septembre 2012, les populations seront invitées à se réunir, non seulement pour créer des mosaïques de visages, mais également pour installer un dialogue de partage et de collaboration, en utilisant l’art comme catalyseur du changement social.
Pour Yvonne Senouf, co-créatrice de MELD : « l’association MELD n’est pas seulement une plateforme artistique, c’est aussi d’une certaine manière une philosophie de vie, qui prône le travail collectif et le partage des idées. MELD, à travers la culture, doit inspirer les gens à changer dans une langue que tout le monde comprend »
Chaque pays participant produira, grâce à des photographes locaux, 1000 portraits qui seront affichés le samedi 22 septembre dans une ville représentant le pays. Une partie des portraits réalisés sera redistribuée dans les autres pays participants afin de créer le lien entre entre les différentes cultures (par exemple, Mulhouse aura 15 portraits provenant de la Grèce, 15 en provenance du Mexique, 15 du Japon,…300 portraits de mulhousiens).
Les portraits sont intégrés au site du projet Inside Out – Be The Change. Chaque cliché est accompagné du prénom de la personne, d’un message personnel relatif à ses souhaits, visions, et contributions à l’environnement social, naturel et urbain. Les portraits disposent d’un QR code intégré qui permettra d’accéder directement aux données personnelles intégrées sur le site www.insideoutproject.net
Enfin, à ces portraits en format standard soit 90 cm par 150 cm, se rajoutent 5 affiches géantes, remis à chaque ville afin d’être placés dans des lieux emblématiques, en centre ville.
Pierre Fraenkel connu pour ses collages sur les panneaux d’affichage libre, a retranscrit plusieurs phrases issues de ses rencontres avec les passants lors de ses shooting de l’exposition. Il les a ensuite retravaillées avec ses « fameuses fautes d’orthographe » et sa typographie personnelle.
Mairie de Mulhouse (5 portraits géants)
Signe fort de l’engagement de la Ville de Mulhouse dans le projet Be The Change, la façade de la mairie de Mulhouse arborera 5 portraits géants.
Mairie de Mulhouse
2 Rue Pierre et Marie Curie
68100 Mulhouse www.mulhouse.fr
Village industriel
de la Fonderie
(portraits 90x150cm)
Le quartier emblématique du passé mulhousien accueillera un nombre important de portraits issus de l’exposition JR. Hier domicile des sociétés Alsthom ou SACM, ce quartier cosmopolite accueille aujourd’hui une université reconnue et un centre d’art contemporain.
Village industriel de la Fonderie
1 rue de la Fonderie
68100 Mulhouse
Gare Centrale de Mulhouse – Quai du port de plaisance (portraits 90x150cm)
Lieu de départ et d’arrivée, la gare centrale de Mulhouse s’était déjà imposée comme lieu d’exposition pour l’opération InsideOut en 2011. Cette fois encore, le public retrouvera une multitude de portraits, exposés face à la Chambre de Commerce et d’Industrie sur le quai du port de plaisance de Mulhouse.
Gare Centrale de Mulhouse
Quai du port de plaisance
11 rue du 17 novembre
68100 Mulhouse
Cité de l’Automobile Collection Schlumpf (portraits 90x150cm)
Le plus grand musée d’automobiles du monde accueillera une partie de l’exposition Be The Change. L’occasion d’y associer Mulhouse Habitat et son siège tout proche, pour y fêter les 90 ans du premier bailleur local.
Cité de l’Automobile
Collection Schlumpf
15 rue de l’épée
68100 Mulhouse www.citedelautomobile.com
Les habitants de la Tour de l’Europe, symbole de Mulhouse et des Trois Frontières, participent également en affichant plus de 150 portraits à leurs fenêtres. L’ancien Monoprix, rue du Sauvage, actuellement en rénovation, au centre ville, accueillera aussi une partie de l’exposition.
Plan Les photographesLes portraitsUtileE-Shopfacebook Villes participantes : Dubaï, Athène, New York, Cape Town, Mulhouse, Casablanca, Madrid, Lima, Numbai, Sao Paulo, Tel Aviv, Tunis, Hanoï, etc …
La ville de Mulhouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie Sud Alsace finalisent le projet. JR à Mulhouse en 2011
certaines photos de l’auteur
Partager la publication "Be the Change – Inside Out Project"
Avec des photographies contemporaines de Raymonde April, Philip-Lorca diCorcia, François Deladerrière, Pierre Filliquet, Aurélien Froment, Angela Grauerholz, Suzanne Lafont, Eric Nehr, Bernard Plossu, Fiona Rukschcio et des photographies anciennes d’Auguste Bartholdi, Adolphe Braun et Henri Ziegler.
Proposée par l’association L’agrandisseur et imaginée par Anne Immelé, l’exposition au musée des Beaux Arts de Mulhouse « Les temps satellites » invite, à travers une sélection de photographies anciennes et contemporaines, à une réflexion sur la notion de temps inhérente au travail photographique et s’offre comme une déambulation propre à permettre à chaque regardeur de vivre une expérience visuelle faite d’une pluralité d’instants photographiques.
Depuis son invention, des perceptions et des interprétations liées au temps gravitent autour de la photographie, tant ce medium instaure une relation particulière à l’éphémère et à l’immuable. Ce sont ces temps satellites que l’exposition met en évidence. Le rapport au temps se noue lors de la prise de vue mais aussi dans la mise en relation de photographies.
Par la mise en regard de photographies du 19e siècle et de photographies du temps présent, l’exposition propose de confronter des esthétiques photographiques qui peuvent se rejoindre et se répondre, indépendamment d’un regard historique, à partir de thématiques liées aux temporalités de la photographie.
A l’instar de Raymonde April et de François Deladerrière, artistes invités, les photographes réunis par Anne Immelé proposent une expérience de la durée et du passage du temps, à partir d’une esthétique de l’instant et de l’immobilité vive. L’expérience de vie et le rapport au monde sont au coeur de leurs oeuvres, si bien que leurs photographies sont autant de témoignages de leur manière d’habiter le monde.
Structurée à partir de quatre thématiques transversales, l’exposition impulse une réflexion sur les différents enjeux et usages de la photographie en proposant un agencement d’images de périodes et mouvements artistiques hétérogènes, tout en veillant à ce que s’installe un dialogue entre les photographies contemporaines et les « incunables » Des visages en écho
Les images de Fiona Rukschcio (Gaspard Ziegler et moi, 2008) de Suzanne Lafont (Portrait n° 11, portrait n° 12, 1989) et d’Eric Nehr (Darja, 1988) font écho au geste et au visage du garçon à la montre d’Henri Ziegler (Portrait à la montre de Gaspard Ziegler, daguerréotype, 1841) Portraits en plans rapprochés, composés sous forme de diptyque (S Lafont) ou de photocollage séquentiel (F. Rukschio) il s’agit de visages qui interpellent le spectateur et l’invitent à la contemplation, tant par la force de leur présence que par le pouvoir silencieux qui en émane.
Avant l’effacement
La photographie joue le rôle de prothèse de la mémoire, mais elle rste une fixation fragile et momentanée. La photo hante nos mémoires, mais elle semble parfois sur le point de disparaître, soit par la destruction du support photographique, soit par l’oubli. Les photographies d’Auguste Bartholdi (Egypte 1855-60) et d’Angela Grauerholz (1989-1993)
Rendent visible des processus d’apparitions et de disparitions. La collecte d’images et ses archivages permettent de remedier à cet effacement, de garder la trace de ce qui a disparu comme l’hommage rendu à Irma Vep par Aurélien Froment (Inventaire de succession, 2006)
Dans sa séquence Train de Lumière (1997) Bernard Plossu retranscrit l’éphémère de la perception des paysages défilant par la fenêtre du train, autant d’images qui s’effacent de nos mémoire au fil de leur succession. Esthétique de l’immobilité
Indépendamment des périodes historiques, Adolphe Braun, Pierre Filliquet, et François Deladerrière interrogent la question du paysage en réalisant des images qui sont des plans fixes éternisés. Alors que beaucoup de photographes montrent des paysages pétrifiés et immuables. L’illusion tranquille (2008-2011) est une série réalisée par François Deladerrière dans des vallées reculées. Les vues de forêt ou de roches côtoient des images de discothèques vides, en marge de toute contemporanéité. L’apparente harmonie des paysages et le silence des lieux festifs semblent être troublés par une puissance inquiétante. Les plis du présent
C’est grâce à un dispositif d’accrochage sous forme de constellation que Raymonde April (Mon regard est net comme le tournesol, 2011) active la possibilité d’un présent photographique, à partir d’images réalisées depuis une trentaine d’années, au fil de son quotidien. Ce déploiement autobiographique nous montre la fulgurance d’un présent photographique simultanément avec des remous du passé. Dans la séquence les Temps satellites (1986) Raymonde April associe des photographies qui esquissent un présent fugitif insaisissable.Philip-Lorca diCorcia (Paris 1996) revisite le fameux instant décisif d’Henri Cartier Bresson, en introduisant le doute d’une mise en scène et d’une artificialité dans des prises de vues sur le vif, faisant participer le regardeur à un « présent » en train de se faire, dont il deviendrait un témoin involontaire.
Texte Anne Immelé Au Musée des Beaux-Arts Réservation conseillée au 03.89.33.78.11 Ouverts tous les jours de 13h à 18h30 sauf les mardis et jours fériés Entrée libre Rencontre exceptionnelle lundi 24 septembre 2012 à 19h avec Bernard PLOSSU– (à écouter le podcast sur France culture dans Hors Champs)
Présentation de l’exposition LES TEMPS SATELLITES et de la série de photographies
« Train de lumière » réalisée par Bernard Plossu en 1997
– Projection des courts-métrages « Marseille en autobus » (1991) & « Sur la voie »
(1997) réalisés par Hedi Tahar (dans le cadre du Ciné-club de Musées Mulhouse Sud-
Alsace)
– Discussion, suivie d’une séance de dédicace, autour des ouvrages publiés aux éditions
Médiapop : FAR OUT !, De Buffalo Bill à Automo Bill. (texte de David Le Breton)
et Iles Grecques, Mon amour (texte de Philippe Lutz).
En présence de : Bernard Plossu, artiste-photographe Anne Immelé, commissaire de l’exposition Philippe Schweyer, éditeur Philippe Lutz, auteur
Mercredi 10 octobre à 19 h Conférence d’Anne Immelé, photographe et enseignante
« Figures de l’éphémère. Sur la dimension du mémento mori dans la photographie »
A l’occasion de la parution de l’ouvrage éponyme publié dans la collection des cahiers de recherche de l’Université de Strasbourg – UFR Arts et dans le cadre de l’exposition Les temps satellites. Mercredi 17 octobre à 18h45 « Soirée intime » proposée par la Librairie Bisey
Lecture d’extraits d’ouvrages à sujets photographiques en regard d’oeuvres présentées dans l’exposition Les temps satellites Vendredi 19 octobre à 20h Concert « Et si l’on pouvait photographier un son ? » de l’ensemble de musique baroque Antichi Strumenti en écho à l’exposition Les temps satellites dans le cadre des « Vendredi au Musée ».
Le temps du photographe est-il le même que celui du musicien ? La perception du regard dure-t-elle autant que celle de l’écoute ? Que représente pour le musicien le « moment suspendu » au coeur de l’exposition Les temps satellites ? A la suite de réflexions suscitées par la visite de l’exposition, des instantanés sonores seront proposés par l’ensemble AntichiStrumenti dans une création pensée pour répondre à ces questions et en poser d’autres… Dimanche 21 octobre de 11h à 16h « Dialogues, regards croisés n°7 » entre la Filature – Scène Nationale, le Musée des Beaux-Arts et La Kunsthalle – Centre d’art contemporain de Mulhouse à l’occasion des expositions Photographes en Alsace : paysages intimes, Les temps satellites et Tchernobyl on tour, Elena Costelian.
Le public est invité à parcourir trois lieux et autant de chemins de traverse que d’oeuvres et de questions artistiques abordées en miroir. Mercredi 24 octobre à 19h Conférence de Christian Kempf, photographe et historien de la photographie « Henri Ziegler, Adolphe Braun et Auguste Bartholdi : de l’amateur au professionnel, lespremiers procédés photographiques en Alsace » dans le cadre de l’exposition Les temps satellites. Jusqu’au 10 novembre 2012
Les bâtiments anciens ont tous une âme. Ils bruissent des esprits de leurs habitants, des échos de leurs affectations successives. Ils ont accumulé traces et strates de leur histoire. Au musée Bartholdi se découvrent même quelques signes de l’époque où le sculpteur y vécut. La poussière s’est accumulée dans les greniers. Les pièces, jadis d’habitation, ont changé de fonctions et sont devenues salles d’exposition, réserves, bureaux … Mais il y a là de petits riens, parfois dérisoires, parfois somptueux ; des bribes ténues d’histoires révélatrices du temps qui passe, de l’usure, des réparations et de l’entretien. Les visiteurs n’en ont guère conscience : l’intime reste caché. Le voici mis en lumière. Texte : Françoise Saur 2012.
jusqu’au 31 décembre 2012 au musée Bartholdi de Colmar
Et quelle lumière ! Françoise Saur, décline cet intime en sept chapitres dans l’ancienne demeure du célèbre sculpteur Auguste Bartholdi. Comme elle le raconte dans la vidéo, dans une pièce, elle a découvert les cadres du sculpteur lui-même qui servaient à encadrer ses tableaux. Elle s’en est servi avec grand bonheur pour présenter ses photos. –Auguste Bartholdi était collectionneur de photos, entre autres, comme le relève le conservateur du musée Régis Hueber.- C’est ainsi que ses photos sont imprimées sur un papier chiffon luxueux « Hahnemühle » parfois abstraites, toujours sensibles et personnelles, mises en scène révélant le passage du temps, jouant des pigments et des matières, s’arrêtant par un instantané qui révèle l’âme du lieu, avec une maîtrise de la scénographie et du spectacle suspendues aux cimaises de cette maison bourgeoise. Cela donne lieu à un spectacle chaleureux et intimiste surprenant. « Le rythme des images inscrites dans des écrins aux colorations variés s’affiche sur la partition des murs de la salle d’exposition du musée. » Extrait de Sédimentation Frédérique Goerig-Hergott, Conservatrice au musée Unterlinden
Les drapés couvrent un mobilier que l’on devine figé dans l ‘abandon et le temps, avec ce poids de poussière qui amènent vers d’autres réflexions…
Les Traces révèlent des empreintes de main, dont on voudrait connaître l’histoire, mais aussi des signes d’écritures venant d’une autre civilisation.
Les Sculptures se décomposent tels des cadavres livrés à leur sort, ou encore impudiques abandonnées, glorifiées par des cristaux d’emballage.
Les Emballages toujours grâce au jeu des couleurs et des transparences semblent révéler des trésors en attente, des secrets bien gardés.
Les Reflets illusionnent tels des magiciens pour nous renvoyer sur le mur d’en face, tel un trompe l’œil.
Les Objets immobiles mais si présents cherchent à garder le souvenir d’un temps révolu.
Les Sièges semblent résister à leur manière invitant un éventuel visiteur à s’y poser pour rêver et converser.
Un livre sur « Les Dessous du musée » – 92 pages – 40 photographies couleurs Textes: Frédérique Goerig-Hergot conservatrice du musée des Unterlinden; Régis Hueber, conservateur du musée Bartholdi – prix 60 euros + 7 euros de participation aux frais de port – Commande: fr.saur@gmail.com, pour prolonger votre visite.
photos des photos et vidéo de l’auteur
Partager la publication "Françoise Saur – les Dessous du Musée."
Réouverture de la salle d’archéologie du Musée Historique depuis le 29 octobre 2011
Longtemps présentées au rez-de-chaussée du Musée Historique, les collections archéologiques n’étaient plus visibles depuis une quinzaine d’années.
Le Grenier d’Abondance, avec sa magnifique charpente datée de 1510, a été rénové pour accueillir le nouvel espace consacré aux temps les plus anciens de notre histoire régionale, depuis la Préhistoire jusqu’au début du Moyen-âge.
Cette réouverture était accompagnée de l’exposition « Vestiges de voyages, 100 000 ans de circulation des hommes en Alsace » proposée par le Pôle d’archéologie interdépartemental rhénan (au Musée Historique) et de l’exposition « Péplum » de Bernard Latuner (au Musée des Beaux-Arts), présentées toutes deux jusqu’en janvier 2012.
L’exposition est accompagnée de la publication de l’ouvrage Trésors d’archéologie. Trésors d’archéologie. D’autre part, en écho à la nouvelle salle archéologique du Musée Historique, le Musée des Beaux-Arts présente une sélection de photographies réalisées parpour illustrer l’ouvrage « Trésors d’archéologie ». Photographies documentaires autant que photographies d’art, les prises de vues incitent à poser un regard esthétique sur un patrimoine observé tout en finesse et en précision…
C’est l’ouvrage d’accompagnement de la salle d’archéologie : il présente, en 150 pages, la vie de nos ancêtres en Haute-Alsace, en s’appuyant sur les objets exposés.
Préfacé par Yves Coppens, le livre a bénéficié des apports rédactionnels des meilleurs archéologues de la Région et est illustré par les photographies d’Olivier Heckendorn.
A l’occasion de l’exposition Péplum de Bernard LATUNER (au Musée des Beaux-Arts) quelques peintures d’histoire ont été sorties des réserves du Musée, et donnent à voir un panorama de représentations historiques ou légendaires s’attachant à rendre une vision fidèle ou fantasmée de la préhistoire, de l’Antiquité et du Moyen-âge…
De nombreuses conférences sont programmées :
Jeudi 23 février 2012 à 18 h 30 La résidence seigneuriale du Britzgyberg à Illfurth : nouvelles données Conférencepar Anne-Marie Adam, professeur à l’Université de Strasbourg – Antiquités nationales
Quelques années après la reprise des fouilles sur le site du Britzgyberg, qui domine Illfurth, la conférence proposera un bilan des connaissances acquises au cours de plusieurs décennies de recherches archéologiques, en mettant en perspective les travaux conduits, dans les années 1970-1980, par R. et J. Schweitzer et ceux menés actuellement par l’Université de Strasbourg. On peut aujourd’hui se représenter le site comme la résidence d’un notable, enrichi par des relations commerciales à moyenne et longue distance, favorisées par une situation géographique propice. Un artisanat actif alimentait ces échanges et le seigneur du lieu manifestait sa puissance à travers la construction, sur la butte, d’une enceinte monumentale entourant sa demeure.
Jeudi 22 mars 2012 à 18 h 30 Quatre siècles de civilisation gallo-romaine en Sud Alsace Conférence par André Heidinger et Jean-Jacques Wolf,
Centre de Recherches Archéologiques du Sundgau Jeudi 12 avril 2012 à 18 h 30 La guerre de 1914-1918 : la vie quotidienne des combattants révélée par l’archéologie Conférencepar Michaël Landolt, archéologue (Pôle Archéologique Interdépartemental Rhénan) Jeudi 19 avril 2012 à 18 h 30 L’archéologue, historien des sociétés Conférence par Jean-Jacques Schwien, maître de conférences d’archéologie médiévale à l’Université de Strasbourg Cette conférence est organisée par la Société d’Histoire et de Géographie de Mulhouse Jeudi 24 mai 2012 à 18 h 30 Merveilleuses mines d’argent : une archéologie pas comme les autresConférence par Pierre Fluck, membre de l’Institut Universitaire de France Conférence d’YvesCoppens, paléoanthropologue, professeur au Collège de France Thème, date et lieu à préciser Possibilité d’acquérir l’ouvrage « Trésors d’archéologie » contributeurs : Raphael Angevin, archéologue au service régional d’archéologie Bertrand Bakaj, directeur d’Antea Archéologie Joël Delaine, conservateur en chef des Musées municipaux André Heidinger, président du Centre de recherches archéologoqies du Sundgau Christian Jeunesse, Professeur à l’Université de Strasbourg, Antiquités nationales Olivier Kayser, directeur du Service Régional d’Archéologie Muriel Roth-Zenner, directrice scientifique d’Antea Archéologie Joël Schweitzer, archéologue du Musée Historique Bernadette Schnitzler, directrice du Musée Archéologique de Strasbourg Christian et Monique Voegtlin, Association pour la promotion de la recherche archéologique en Alsace Jean-Jacques Wolf, archéologue départemental retraité
renseingements : mail : andre@heckendorn.nom.fr André Heckendorn, secrétaire général honoraire de la Ville de Mulhouse, est le concepteur du livre Les Rues de Mulhouse, histoire et patrimoine et l’ auteur de Mulhouse, une ville , trois maires.
Dans l’œuvre de Andrej Pirrwitz, chaque photographie est pensée comme une expérience. L’artiste investit généralement des lieux désaffectés, qu’il choisit en fonction de leurs qualités plastiques. À la manière d’un tableau, chacun de ces espaces est soigneusement mis en scène : le cadrage du lieu et son organisation spatiale, le choix et la position des objets sont déterminés avec précision pour créer des images dans lesquelles les dimensions du temps et de l’espace entrent en résonance.
Il est toujours difficile de photographier une photo d’un photographe, d’autant plus quand il est devant sa propre photo et qu’il ressemble à un top modèle ! 😳
Talentueux, né à Dresde , après des études de physique à l’université d’Odessa, en Ukraine, diplomé d’un doctorat en physique à l’université Humboldt de Berlin, il s’oriente vers la photographie à Strasbourg et à Berlin. Suit une résidence au nord de la Chine, puis à Hong Kong avec le soutien du CEAAC de Strasbourg, puis il anime un séminaire sur la « dimension du temps dans la photographie » à la faculté de photographie de l’institut des arts Lu Xun à Shenyang en Chine.
Professeur à la 10, Dresdner Sommerkademie für Kunst, suivie d’une résidence à Pékin, puis à Shanghai et à Shenyang, il expose autant en Europe, en Turquie, qu’en Chine, expositions suivies de nombreuses publications. A voir absolument photo de la photo par l’auteur
A La Filature de Mulhouse horaires de la galerie d’exposition du mardi au samedi de 11 h à 18 h 30, le dimanche
de 14 h à 18 h et les soirs de spectacles.
Hommage à M.W Kagan Fondation Le Corbusier Edition de la Villette
Avec les textes de Jean-Louis Cohen, Jean-Pierre Duport, Michel Kagan, Stanislaus von Moos, Josep Quetglas, Gilles Ragot, Nathalie Régnier-Kagan, Bruno Reichlin illustré avec les photos de Nathalie SAVEY (site)
Le 11 juin 2008, invitée par François Chaslin lors de l’émission « Métropolitains » avec le comité de rédaction de la revue Le visiteur, interviewée sur son travail et sur la publication de ses photographies de La Chapelle de Ronchamp, Le Corbusier, avec un texte de Benoît Peaucelle, « Photographier Ronchamp » parues dans Le Visiteur n°11 revue trimestrielle, de la Société des architectes.
L’artiste n’est pas une inconnue, on se souvient de ses expositions :
Après un Deug de droit et un certificat d’inititation à l’école nationale des Beaux Arts de Lyon, suivi d’une anné à l’école municipale des Beaux Arts de Macon, les expositions collectives, personnelles, et commandes ne se font pas attendre.
décembre 2011 Galerie Confluence à Nantes 14 quai de Versailles 44000 Nantes
avec Frédérique Aguillon, Gilles Baumont, Yves d’Ans, Jean-Christian Bourcart, Valérie Donsbecke, Luca Gilli, Pertti Kekarainen, Abbas Kiarostami, Xavier Navatte, Ekkehart Rautenstrauch, Georges Rousse, Olivier Rucay, Ji-Yeon Sung, Carl. 2011 St’Art Foire d’art contemporaine de Strasbourg Galerie Nicole
Buck Horizons, fabuleux exposition collective galerie Nicole Buck – Strasbourg
Document terre Exposition collective à la Maison de la Culture d’Amiens
2010 Perspectives cavalières – galerie
Nicole Buck – Strasbourg avec Dan Steffan, Matthieu Kuhn et
Patrick Loste.
L’oblique versant des montagnes – Galerie Nicole Buck – Strasbourg avec Michel Cornu et François Weil
Les Boutographies – Rencontres Photographiques de
Montpellier Projection de photographies au Pavillon Français – juin La faim du désirUne proposition avec Frédéric Perrin et
Valérie Graftieaux parmi les photographies de la collection de Madeleine
Millot-Durrenberger
2009 Sélectionnée au Festival Voies Off d’Arles Projection diaporama et des deux séries de photographies’ Les montagnes rêvées et Horizons’.
St’Art– Foire d’art contemporain – Strasbourg
Exposition du fonds d’acquisition à du 26 au 30 novembre de l’Artothèque de la médiathèque de Neudorf. Acquisition d’un coffret de la série « Les montagnes rêvées » pour le fonds
Photographes en Alsace – La Filature Mulhouse avec Emmanuel Georges, Jean-Marc Biry, Tony Soulié, Françoise Saur, Fernande Petitdemange, Florian Tiedje, et un hommage à Jacques Hébinger.
2007 Un mur, un trou et un visage – la Maison d’art Bernard Anthonioz – Nogent-sur-Marne – Collection de Madeleine Millot-Durrenberger invitée par Régis Durand . Exposition avec Valérie Belin, Jean-Philippe Reverdot, Bernard Faucon, Denis Roche etc…Edition Catalogue
2005 Jeunes Photographes du Rhin Supérieur – Centre Culturel Franco-AllemandKarlsruhe
avec Nicolas Cochard, Jean-Baptiste Dorner, laurent Hopp, Fernande Petitdemange
Exposition de la commande de la Ville de Strasbourg
sur La Cathédrale dans la galerie de La Ville de Strasbourg.
2002Les Alice – Foire d’Art Contemporain – Strasbourg
Sélectionné par le club de la presse et exposé : Photografilles – L’Appartement – Strasbourg
Collectifde 17 femmes photographes avec le soutien de la Ville de Strasbourg le Conseil Général et de la DRAC.
Entre Belzébuth et Camarde : une idée de ciel comme limite
La Chambre Strasbourg Collection de Madeleine Millot-Durrenberge
1999 La Citrouille bleue – Commande et exposition itinérante en Alsace d’un Collectif de 25 photographes – Edition d’un catalogue Alsace avec le soutien La Ville de
Colmar, de la Région Alsace, de la DRAC et du Conseil Général du département du
Haut Rhin. Mo d’amour – Place des Vosges – Strasbourg
Collections Publiques :
Musée de l’œuvre Notre-Dame Strasbourg 2000
La Ville de Colmar 2007
Artothèque de la ville de Strasbourg 2009
Cabinet des estampes de la bibliothèque de Colmar 2010
Expositions personnelles
2008 Les Montagnes Rêvées –galerieLa Chambre –Strasbourg invitée par Madeleine Millot-Durrenberger, collectionneuse de photographies – association In-Extrémis Strasbourg en mai Soutien DRAC Alsace. La Cathédrale de Strasbourg – Galerie 24 – Strasbourg 07/08 Cassandre Opéra National du Rhin Exposition d’un triptyque issu de la série Les Alice au format durant la saison 2007-2008 Electre – Livret de l’opéra national de Strabourg –publication de 10 photographies Les Alice et Figures – Le Lézard – Colmar 2006 Horizons, Réminiscences – Galerie Françoise Besson 6 rue montée du lieutenant Allouche 69001 Lyon – édition catalogue Horizons, Réminiscences – 6 rue Sazlmann – Chapitre de Saint-Thomas à Strasbourg. Soutien DRAC, Ville de Strasbourg, les églises Protestantes et la galerie Françoise Besson. 2004Les Envolées – Institut Français de Hambourg – Allemagne 2002 Portraits de réalisateurs et d’acteurs – Festival du Film Français –Séoul – Corée Les Alice – Institut Français de Stuttgart – Allemagne
Edition d’un catalogue dans le cadre de l’anniversaire des 40 ans de jumelage des villes de Strasbourg et de Stuttgart avec le soutien de la ville de Strasbourg Les Alice – La Chambre – Strasbourg Les Envolées – Institut Français de Rostock de Dresde d’Hambourg – Allemagne 2001 Les Envolées – Cloître des Dominicains – Guebwiller 2000Les Envoléeset les poèmes de Philippe Jaccottet – Cloître bibliothèque – Colmar Danse – Collège Maxime Alexandre – Lingolsheim
Projet lié à la résidence du chorégraphe Mark Tompkins à Pôle Sud – Strasbourg 1998Les Envolées et les poèmes de Philippe JaccottetCloître St Pierre le Jeune – Strasbourg Soutien de la ville de Strasbourg, de la DRAC et du Conseil Régional d’Alsace 1996 Sols – Le Lézard – Colmar 1995Sols– Stimultania– Strasbourg Soutien de La Ville de Strasbourg 2005 Bourse d’aide à la création DRAC Alsace pour la réalisation Horizons, « Photographies contemporaines de la cathédrale de Strasbourg » Collectif :
Nathalie Savey, Valérie Belin, Pierre Olivier Deschamp, Suzanne Doppelt,
Jacques Hebinger, Yannick Hedel, Pascal Houdart, Jean-Claude Mouton, Alain
Willaume de la Ville de Strasbourg et de l’œuvre
Notre-dame avec l’association In Extremis de la collectionneuse Madeleine
Millot-Durrenberger.
Commande sur 3 années
de 1999 à 2001, les photographes choisis par Madeleine Millot-Durrenberger,
disposaient d’une année pour réaliser une œuvre libre sur le thème de la Cathédrale de Strasbourg.- Edition Fondation de l’œuvre Notre-Dame et la Ville de Strasbourg d’un livre de l’ensemble des travaux réalisés par les artistes
2007
2007/09 Commande privée : La Cour du Corbeau Strasbourg
Suivi photographique du chantier pour la rénovation de la Cour du Corbeau en Hôtel de
février 2007 à juin 2009. Exposition permanente des photographies du chantier
dans le jardin d’hiver de l’hôtel. Commanditaires : Scharf immobilier –
Morel FMV – Stell et Bontz – LPA architectes
Projet de l’édition d’un livre avec le Musée historique de la Ville de Strasbourg prévu en 2012.
Photographe depuis 1998 pour :
La cathédrale de Strasbourg le Group Lazard depuis 2010 – Magazine Zut depuis 2009 –Cabinet d’architecte LPA 2007 2009– Groupe immobilier Gécina 2009 – Les Eglises Protestantes d’Alsace et de Lorraine : depuis 2002 – Agence Culturelle d’Alsace :
Photo de tournage – ex : Swing de Tony Gatlif – 2002 – Conseil
de l’Europe de 1997 à 2004 – Orchestre Philharmonique de
Strasbourg de 1999 à 2001 – Antenne Média de la Ville de Strasbourg :
Ex : Portraits de réalisateurs pour Ciné Cool 2000 – Dora Productions :
Photo de tournage – ex : Un monde du bout des doigts de Damien
Fritsch Prix Scam du meilleur documentaire 2002 – LesCinémas Star depuis
1997et Saint-Exupéry depuis 2000– et le cinéma Pathé Brumath depuis
2003 portraits d’acteurs et de réalisateurs
– ARTE de 1998 à 2000 Pour l’émission Musica : portraits de
solistes et chef d’orchestre ( Kurt Masur, Mstislav Rostropovitch etc.)
A venir une exposition à Nantes courant mars et avril 2012, puid une résidence à Séoul en Corée de septembre à novembre par le Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines de Strasbourg et le National Art Studio du musée d’Art Contemporain de Séoul.
La chapelle de pèlerinage Notre-Dame-Du-Haut à Ronchamp (1950-1954), emblème de l’architecture moderne, représente une des réalisations clés de Le Corbusier sur la fin de sa carrière. Situé dans les Vosges, sur une colline dominant Belfort, cet édifice est une œuvre d’art unique en son genre par le traitement de la forme et de l’espace, qui se fond de manière extraordinaire dans son environnement. Le toit en forme de conque, les murs courbes, les tours en maçonnerie de pierre ainsi que la façade rythmée par des baies vitrées colorées sont des composants essentiels de cette construction sculpturale. Comme tous les guides de cette collection, cet ouvrage est un incontournable pour les spécialistes ainsi que pour les touristes s’intéressant à l’architecture et à l’art moderne. C’est aussi un cadeau original. Quelques personnalités ont réussi à convaincre Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, cette rencontre, toute particulière et relativement isolée, donne naissance au renouveau de l’art sacré après-guerre. la mise en lumière du dialogue entre acteurs à la croisée d’un double dépouillement : celui de la quête spirituelle et celui de la création contemporaine.
L’architecte Renzo Piano rejoint Le Corbusier sur la colline du silence. Au pied de la célèbre chapelle, un monastère va accueillir une fraternité de clarisses pour une « présence de prière et d’accueil ».
« En bâtissant cette chapelle, j’ai voulu créer un lieu de silence, de prière, de paix, de joie intérieure », dit l’architecte, pour qui — et il le souligne — « des choses sont sacrées, d’autres ne le sont pas, qu’elles soient religieuses ou non »
photos 1/2/4/5 Nathalie Savey photo 3 de l’auteur à St’Art
Le livre sort le 1er mars en librairie
Partager la publication "Manières de penser Ronchamp"