Arno Brignon Marine Lanier PLY

 (Mathieu Farcy et Perrine Le Querrec)
Exposition en entrée libre à la Galerie de la Filature Scène Nationale
Jusqu'au dimanche
23 mars 2025
Emmanuelle Walter, responsable arts visuels

Ce silence est bruissant de paroles

Le désir de confronter leur regard avec celui d’autres artistes ou celui d’auteur·rices, de travailler aussi avec ceux·celles qui n’ont pas accès à la création ou à la culture et de se rassembler autour d’idées fortes, anime chacun·e des artistes Arno Brignon, Marine Lanier et PLY (Mathieu Farcy et Perrine Le Querrec). Leurs travaux, qu’ils s’inscrivent dans une réflexion sur l’identité, la liberté de circuler, les inégalités sociales ou les relations entre nature et êtres humains, impliquent toujours d’autres participant·es qu’ils·elles considèrent comme agissant sur leurs créations.
S’affranchissant des notions de réel et d’imaginaire, construisant un monde où les connexions du vivant ne cessent de fusionner, ils·elles témoignent de moments de rencontres, d’une idée de l’art qui est aussi une manière de prendre soin de l’autre et de penser ensemble des images dans lesquelles se raconter. Cette exposition qui les réunit et mêle leurs images pour la première fois, construit un récit aussi photographique que littéraire, une narration qui restitue la démarche de chacun·e des artistes autant qu’elle invente une expérience commune.

Arno Brignon

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Us

De son voyage effectué de 2018 à 2022 avec sa famille au coeur des États-Unis, dans douze villes portant les mêmes noms que les capitales historiques européennes (Amsterdam, Copenhague, Berlin, Lisbonne, Londres,
Dublin, Bruxelles, Luxembourg, Rome, Athènes, Paris et Madrid), Arno Brignon restitue un road trip symbolique évoquant une société au parfum post-démocratique, au même moment où populisme et technocratie semblent
s’affronter un peu partout en Occident, dans un duel où le peuple ne se retrouve plus. Pour le photographe, regarder ce pays, né des colons venus d’Europe qui en ont chassé les autochtones, c’est nous regarder aussi, tant nos liens sont forts, et tant nos états sont unis pour le pire et le meilleur. Dans cette route, il y a forcément un peu d’une obédience à Robert Frank, Jack London, ou Wim Wenders, mais au-delà de l’initiatique, il y a une volonté de raconter ce pays avec le prisme des réminiscences de son histoire personnelle.

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Au contact

En 2024, Arno Brignon part au point septentrionale de l’Europe, d’abord seul jusqu’à Oslo, puis avec sa compagne et leur fille jusqu’à Nordkaap. Le voyage est autant une métaphore du parcours de l’artiste que de son besoin d’aller se confronter à la limite physique de notre continent. L’incertitude fait partie de la démarche, et Arno Brignon fait sien l’adage populaire selon lequel
« le hasard fait bien les choses ». S’il ne sait pas, au cours du voyage, la forme que prendra son projet, il sait qu’il entremêlera la photographie aux mots, la poésie à la géographie, l’intime à l’aventure.

Ce projet est réalisé avec le soutien du Centre Photographique Rouen
Normandie.

Marine Lanier

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Née en 1981, Marine Lanier vit et travaille à Crest dans la Drôme. Diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2007, la photographe développe une recherche qui se situe à la lisière du familier et de l’exotisme, du prosaïque et de l’étrange, du clan et de l’aventure. Des lieux intimes sont le support de fantasmes fictionnels où se rencontrent pays imaginaires, cartes et régions inconnues, climats perdus, civilisations disparues. Son approche relève de la fable documentaire ou du réalisme magique. En 2016, Marine Lanier publie aux éditions Poursuite une monographie, Nos feux nous appartiennent, accompagnée par un texte de l’écrivaine Emmanuelle Salasc-Pagano,
puis, en 2024, Le Jardin d’Hannibal. L’artiste expose son travail en France et à l’étranger (États-Unis, Chine, Canada, Australie, Belgique, Suisse, Angleterre, Allemagne, Luxembourg, Espagne, Portugal, Italie). En 2024, elle est résidente
de la Casa de Velázquez, académie de France à Madrid.

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Les Contrebandiers

Les Contrebandiers est une évocation poétique d’une marginalité discrète et nomade incarnée par les quelques silhouettes humaines qui la peuplent. Ces dernières, quoique repliées sur elles-mêmes ou sur leurs gestes, dialoguent avec des paysages de montagne qu’elles pourraient avoir traversés et des objets de fortune qui pourraient leur appartenir. Les frontières administratives et légales, dont semblent se jouer les hommes et les femmes photographié·es, s’effacent devant des frontières sensibles, voire existentielles, nées de la montagne et de ses contrastes.

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Le Soleil des loups 2018


Durant des mois, Marine Lanier a parcouru avec deux frères un plateau volcanique du sud de l’Ardèche, monde isolé et impénétrable connu d’eux·elles seul·es.
Ses images de ce pays inventé, sorte d’Eden intemporel témoin d’un temps de l’enfance fait de fugues, de guerres, de solitude et de vie dans les bois, mêlent
récits intimes et mythologies collectives.

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Le Jardin d’Hannibal

Animée par notre rapport organique à la nature et aux éléments, Marine Lanier observe le comportement des plantes, l’activité des jardinier·ères, des scientifiques et des chercheur·euses au jardin du Lautaret, le plus haut
d’Europe. Abritant les plantes et les essences alpines du monde entier, celui-ci a été créé dans le cadre de l’opération « Alpage volant » qui vise à trouver des solutions d’adaptation face au changement climatique – dans l’optique
d’un réchauffement de 2 à 3 degrés à l’horizon de 2100. La photographe joue avec les lumières, s’affranchissant des notions de réel et d’imaginaire, pour produire des images monochromes et organiques dignes d’un conte mythologique et écologique

PLY collectif Mathieu Farcy et Perrine Le Querrec

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Mathieu Farcy, photographe, et Perrine Le Querrec, écrivaine, forment PLY. Ce duo engage leur création commune vers des chroniques poético-documentaires faisant intervenir l’image, le langage et la mémoire.
Il avance avec lenteur, ses réalisations sont autant d’étapes pour déplier le réel et en observer les métamorphoses et les limites. Véritables traversées de la représentation, les deux artistes interrogent en permanence, aussi bien à leur
table de travail que dans la rue, une humanité des interstices, silencieuse et résistante. Leurs pratiques personnelles se rejoignent et forment des légendes, des objets intrépides, des performances activées par les gestes et le regard
du public. Ensemble, ils·elles cherchent à élucider le réel, c’est-à-dire à en exposer les points critiques, les brèches, les désordres, tout en se faisant se court-circuiter et se croiser les différents enjeux de la représentation. Leur complicité créative se façonne pli après pli, et bâtit des lieux de rencontres. C’est ainsi qu’ils·elles envisagent la création, un lieu d’avance, un lieu d’observation, un lieu d’accueil et de possibles.

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Les Amazones n’existent pas

Pour les femmes usant et transportant de la violence : quelles archives visuelles ? Quelle anthologie ? Nulle iconographie sur ce sujet, si ce n’est une iconographie « exotique », exotique comme les cartes postales des femmes des colonies, produites par les colons installés dans les colonies. Une propagande battant pavillon du patriarcat : une femme est une femme (sexy), est une
épouse, est une mère. Des images-stéréotypes conçues par le mâle gaze. Nulle cartographie textuelle ou mémorielle : ce continent interdit a été déserté. Les femmes guerrières, les seigneures, les combattantes, les femmes vivantes et leurs luttes : qui pour les écouter, qui pour aller à leur rencontre, dans les archives et dans notre quotidien ? En créant un atlas visuel et textuel
de la violence des femmes, PLY enclenche la remise en cause d’un « interdit anthropologique » : le quasi-monopole masculin des émeutes et revendications sociétales, des activités criminelles et de l’utilisation des armes, des Révolutions, des métiers d’ordre, des sports dits « violents », des engagements dans les luttes armées, les guérillas, les mutineries… Les Amazones existent.

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365, Almanach manifeste

Les temps que nous vivons – écologiquement, socialement, politiquement – sont des temps troublés.
L’almanach propose de mettre en lumière les replis du temps, les similitudes, les motifs et les issues. Chaque mois ouvre des portes, propose des actions, déjoue les boucles historiques, permet de se positionner.
L’exposition à La Filature, Scène nationale de Mulhouse présente le mois de mars de cet almanach encore actuellement en création dans le cadre d’une résidence au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône.

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Carole
Carole est une fiction qui superpose et interroge mots et photographies : qui domine, prédomine ? De l’image ou du mot, qui donne sens ? Une écriture qui questionne aussi les rapports entre le créateur et son personnage, alchimie imprévisible, superposition d’états, les nerfs et l’émotion, l’inconnu et les décisions.

Informations pratiques

LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse · +33 (0)3 89 36 28 28 · www.lafilature.org
La Filature est membre
de Plan d’Est – Pôle arts visuels Grand Est et de La Régionale (Art contemporain de la région tri-rhénane

galerie d’exposition
du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h
+ soirs de spectacles

Une histoire dessinée de la danse

Le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin, a le plaisir de vous convier à la
7e édition de la Quinzaine de la danse, en collaboration avec La Filature, scène nationale de Mulhouse et LEspace 110 Centre culturel d’Illzach.

L'exposition:

. Laura Cappelle, scénariste et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’OnR
. Thomas Gilbert, dessinateur
. Matthieu Rajohnson, conception de l’exposition avec l'appui de Léa Blanc
. David Schweitzer, montage vidéo
. La Filature, du 5 au 21 mars 2025
  Entrée libre

Le propos

Comment (re)mettre en mouvement l’histoire de la danse par le dessin ? Une histoire dessinée de la danse, BD parue cet automne aux éditions du Seuil, a relevé le défi. L’exposition Dessiner la danse revient sur les coulisses de ce travail en associant planches originales, sources historiques et vidéos de spectacles du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique ou contemporaine.

Danses guerrières, macabres, modernes, urbaines : de la Préhistoire au XXIe siècle, c’est toute la richesse de l’histoire de la danse qui est ici traduite par le dessin.
Andréa et Camille traversent les époques pour faire l’expérience dans leurs corps de l’évolution du mouvement.

Entre désir de raffinement du geste et soif de nouveauté et d’expression de soi, leurs visions de la danse croisent le développement des techniques
et du regard porté sur cet art en Occident. On y rencontre aussi bien Marie Taglioni, Loïe Fuller et Pina Bausch que des figures moins connues,
de la mime romaine Galeria Copiola à Louis-Julien Clarchies, ancien esclave devenu danseur et chef d’orchestre sous Napoléon.
Alliant rigueur scientifique et puissance des traits, Laura Cappelle et Thomas Gilbert remettent ainsi en mouvement les traces de cet art éphémère.

Des planches originales y sont associées aux sources historiques qui les ont inspirées, pour mettre en lumière quelques moments clés de l’histoire de la danse occidentale. Le dessin de Thomas Gilbert s’est ainsi joué avec malice des archives disponibles. A la Préhistoire, de rares figurines et dessins; dans la Grèce antique, des vases ou des vestiges de masques, avant que n’arrivent progressivement gravures, notations, photos et …vidéos.

Les vidéos

Exceptionnellement, des vidéos tirées des collections du CCN*Ballet de l’Opéra national du Rhin, filmées entre 1980 et 2024, viennent compléter cette traversée. Elles montrent comment une compagnie de répertoire continue à faire vivre et réinterpréter ces oeuvres avec un regard actuel. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique, ou contemporaine.
Cinq panneaux, accompagnés d’une vidéo vous en révèlent tous les secrets

A visionner ici
. la Table verte
. La Belle au bois dormant

Dédicace

En présence de Thomas Gilbert et Laura Capelle le mercredi 19 mars de 16 à 19 h à la librairie Tribulles ( 15 rue des Tanneurs, Mulhouse)

Cadeau

Un code barre affiché au dos du flyer, permet de lire le premier chapitre d’une histoire dessinée de la danse.

Le CCN

Le Ballet de l’OnR réunit à Mulhouse trente-deux danseurs de formation académique venus du monde entier, sélectionnés pour leur polyvalence. Dirigé par Bruno Bouché depuis 2017, le Ballet s’appuie sur un rayonnement international unique ainsi qu’un engagement profond auprès des publics sur l’ensemble du territoire régional.
Un Centre chorégraphique national au sein d’une maison d’Opéra
Depuis 1985, le Ballet de l’OnR est reconnu comme Centre chorégraphique national (CCN), le seul existant au sein d’une maison d’opéra. Cette identité singulière en fait un pôle d’excellence, dédié à la création de pièces chorégraphiques confiées à des chorégraphes confirmés et à des talents émergents, ainsi qu’au renouvellement d’œuvres majeures existantes. Son répertoire est ainsi l’un des plus diversifiés de France, allant du baroque au contemporain, en passant par des relectures de grands classiques. Avec cette programmation exigeante mais accessible à tous, le Ballet contribue à partager le goût de la danse auprès de tous les publics, qu’il accompagne avec des matinées scolaires et des actions de sensibilisation.

Des missions de médiations sur le territoire

Sous l’impulsion de Bruno Bouché, les missions du CCN se développent. La création par Pasquale Nocera d’une commission «Accueil Studio » permet de coopter différentes structures du Grand Est pour soutenir les productions des compagnies indépendantes via des résidences partagées. L’invitation de la Compagnie Retouramont, pionnière de la danse verticale, en tant qu’« Artiste Associé », poursuit la réflexion de la place d’un Ballet dans la cité et développe sa présence dans l’espace public, au plus près des citoyens.

Informations pratiques

LA FILATURE

Télécharger ici La brochure de la quinzaine de la danse

Billetterie +33 (0)3 89 36 28 28

Standard +33 (0)3 89 36 28 29 
du lu. au ve. 10h-12h et 14h-18h

info@lafilature.org

Voir la brochure 24/25

Sommaire du mois de novembre 2024

25 novembre 2024 : RIBERA (1591-1652)
24 novembre 2024 : Bruno Liljefors
21 novembre 2024 : Jeux de Ficelle / String Figures
19 novembre 2024 : Olga de Amaral
17 novembre 2024 : Talents Contemporains 12 « Territoires Mouvants » Fondation François Schneider
16 novembre 2024 : Chefs-d’oeuvre de la GALERIE BORGHESE
11 novembre 2024 : « mode d’emploi- suivre les instructions de l’artiste »

LES NUITS DE L’ÉTRANGE

4e édition les 30 et 31 octobre 2024

théâtre · marionnette · musique · arts visuels, visites · projections · lectures

2 NUITS POUR JOUER À SE FAIRE PEUR
DANS 11 LIEUX DE MULHOUSE

                                                        Paula Rego

Les Nuits de l’Étrange se renouvellent cette saison avec une édition augmentée les 30 et 31 octobre dans le cadre de Mulhouse, 800 ans d’histoires.
Aux rendez-vous de La Filature, Scène nationale, s’ajouteront ceux imaginés par douze partenaires mulhousiens :
le Théâtre de la Sinne, la Médiathèque de La Filature, l’atelier de gravure de la HEAR, La Kunsthalle, centre d’art contemporain, KMØ – Studio & Ateliers, le cimetière de Mulhouse, Mémoire mulhousienne, le Musée national de l’Automobile, la Cité du Train – Patrimoine SNCF, le Parc zoologique et botanique, le Musée de l’Impression sur Étoffes, le Noumatrouff et Motoco.

Lieux de culture ou de patrimoine, chacun proposera des formes artistiques qui viendront bousculer nos sens pour jouer à nous faire peur !
La Filature

La Filature 
20 allée Nathan Katz 
68100 Mulhouse
billetterie www.lafilature.org · +33 (0)3 89 36 28 28

Informations pratiques

Ici téléchargez le programme

Olivier Metzger

Toutes les nuits tu restais là

Aux Lumières de la ville

Exposition photographique en entrée libre, à la Galerie de la Filature
du 27 septembre  au 22 décembre 2024 Emmanuelle Walter
responsable arts visuels
Somewhere and Somehow
Vendredi 4 octobre à 19H
en entrée libre · salle modulable

« Des photos au cadrage sobre, parfois en plans rapprochés. La lumière y avait déjà une grande importance »,
se souvient Anne Immelé, Docteur en art, photographe et commissaire d’expositions.

La Filature rend hommage à Olivier Metzger à travers une exposition consacrée au photographe né à Mulhouse en 1973 et décédé dans un accident de la route en novembre 2022. Diplômé de l’ENSP d’Arles en 2004, Olivier Metzger est
très vite sollicité par de nombreuses rédactions pour ses portraits à la dramaturgie singulière. Son style se démarque par des lumières complexes, des décors énigmatiques et une ambiance mélancolique. Photographe de l’étrange, Olivier Metzger cherchait dans la lumière ce qu’elle pouvait révéler des choses dissimulées, à l’instar de David Lynch qui avait fait de la série Smile (Forever) son coup de coeur à Paris Photo en 2012. En mai 2022, Olivier Metzger était accueilli en résidence à Soorts-Hossegor pour créer Sodium, une archive photographique de la nuit landaise. Il poursuivra cette recherche sur l’éclairage des villes la nuit avec sa série Aux Lumières de la ville dans le cadre de la grande commande nationale financée par le ministère de la Culture et pilotée par la BnF. Il nous reste aujourd’hui ses images et le souvenir d’un photographe inspiré et exigeant qui était l’une des forces les plus sûres de sa génération.

Somewhere and Somehow

LECTURE-PROJECTION EN HOMMAGE À OLIVIER METZGER
par Éric Reinhardt, avec la participation de Mélodie Richard

Créé par Éric Reinhardt à l’invitation des Rencontres d’Arles pour rendre hommage à Olivier Metzger, Somewhere and Somehow est un
récit imaginé comme une traversée tant dans l’oeuvre visuelle que dans
l’univers musical du photographe.
Le texte lu sur scène a été composé par Éric Reinhardt à partir de quarante-neuf chansons prélevées dans la bibliothèque Spotify d’Olivier Metzger, à laquelle Rosanna Tardif lui a fait l’amitié de lui donner accès.


SUIVIE DU VERNISSAGE

en présence de Laurent Abadjian, directeur de la photographie de
Télérama, Laurent Rigoulet, reporter chez Télérama, Olivia Delhostal et
Marie Delcroix, fondatrices de l’agence modds, et Rosanna Tardif
Somewhere and Somehow
VE. 4 OCT. 19H
en entrée libre · salle modulable

Informations

Les photographies de la série Aux Lumières de la ville ont été produites dans le cadre de la grande commande nationale
« Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire » financée par le ministère de la Culture et pilotée par la BnF.
Les photographies de la série Sodium ont été produites dans le cadre d’une résidence du photographe à Soorts-Hossegor à l’invitation d’Erwan Delplanques et Constance de Buor (galerie Troisième Session).
Remerciements
Agence modds, Marie Delcroix et Olivia Delhostal ; Chicmedias, Bruno Chibane et Philippe Schweyer ; Rosanna Tardif

Pratiques

Site officiel d’Olivier Metzger
Le Monde sur la disparition d’Olivier Metzger
Liberation : Hommage à Olivier Metzger

Fisheye Magazine : Maître de la lumière
Bibliothèque nationale de France : Hommage au photographe

Ouverture
Du ma. au sa. de 13h à 18h + di. de 14h à 18h + soirs de spectacles
en entrée libre · Galerie

CLUB SANDWICH JE. 3 OCT. 12H30
visite guidée de l’exposition + pique-nique tiré du sac et
Food Truck Rest’O truck sur le Parvis
visite gratuite sur inscription au 03 89 36 28 28 · Galerie
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous
edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
RETROUVEZ CETTE EXPOSITION sur le site internet

Sommaire de septembre 2024

29 septembre 2024 : Matisse – Invitation au voyage
20 septembre 2024 : MAÎTRES ET MERVEILLES
14 septembre 2024 : Hommage à l’artiste Rebecca Horn
12 septembre 2024 : Les artistes lauréats du « Nobel des arts » 2024
8  septembre 2024  : Le monde de l’art au Japon
5 septembre 2024  :  Anri Sala – Au milieu des maîtres anciens
1 septembre 2024 :   Vuitton La Collection RDV avec le Sport

Oro Verde

Ritual Inhabitual (Florencia Grisanti et Tito Gonzalez García)
commissariat Sergio Valenzuela Escobedo
coproduction La Filature, Scène nationale de Mulhouse ; Photoforum Pasquart ; Biennale de la Photographie de Mulhouse · avec le soutien du Centre national
des arts plastiques (CNAP) ; du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ; de l’Institut Français de l’Amérique Latine ; du Musée de l’Homme ; du Centro de estudios mexicanos y centroamericanos, Mexique (CEMCA) ; du musée du Quai Branly – Jacques Chirac ; de la Société des Amis du Musée de l’Homme, Paris (SAMNH) ; de la Société des amis du Muséum national d’Histoire naturelle et du Jardin des Plantes ; de Tamara Films.
retrouvez cette exposition sur lafilature.org

Oro Verde est un mytho-documentaire qui retrace l’histoire de la révolution du peuple Purhépecha dans la région centrale de l’État du Michoacán au Mexique. Basé sur la revendication d’autodétermination des peuples indigènes qui placent la protection de l’environnement au centre de leur organisation politique, Ritual Inhabitual a élaboré un récit de la révolte en se concentrant sur un rituel que les Purhépecha entretiennent avec les abeilles sauvages des forêts qu’ils·elles protègent.

L’origine

Oro Verde est le nom donné par les Mexicain·es au marché de l’avocat qui est en partie aux mains d’organisations criminelles dans l’État de Michoacán, et dont la production intensive a causé d’importants dommages environnementaux dans cet État. En 2011, une révolte sociale initiée par les femmes de la communauté Puréhpechas dans le village de Cherán, réussit à expulser les narcotrafiquant·es, les partis politiques et les forces de l’ordre
municipale. Depuis, les villageois·es ont fondé une communauté autonome qui place la protection de l’environnement au centre
de leur organisation politique.

Le projet Oro Verde veut restituer à la révolution des Puréhpechas de Cherán un élément de l’imaginaire à travers une enquête photographique alliant documentaire et fiction. Mêlant à leur propre interprétation artistique, esthétique documentaire, mythologie locale, les artistes créent trois personnages fictifs en collaboration avec des sculpteur·rices locaux·ales,
qui deviennent les sujets de scènes symbolisant des événements passés de Cherán. Depuis 2020, ils·elles ont réalisé trois voyages de plusieurs mois dans le village de Cherán pour mener
leurs recherches, rassembler la documentation et commencer le travail avec les membres de la communauté. Le Prix pour la Photographie 2022 leur permettra de poursuivre ce travail à Cherán, et de réfléchir plus particulièrement sur la représentation photographique du rituel.

Ritual Inhabitual

Basé·es à Paris et d’origine chilienne, Florencia Grisanti et Tito Gonzalez García fondent le Collectif Ritual Inhabitual en 2013. En recourant à différents
formats et dispositifs, leurs projets proposent une réflexion sur la place du rituel dans le monde contemporain.
Ils·elles font émerger dans leurs récits des formes de représentation de la nature, qui deviennent langage et territoire pour différentes communautés humaines au centre de conflits environnementaux.

Leurs oeuvres ont été acquises par le Fonds d’art contemporain de Seine-Saint-Denis en France, la Fondation Rothschild en Suisse et des collections privées
en Amérique du Sud. En 2021, le projet Oro Verde a été lauréat du fonds de soutien à la photographie documentaire du Centre national des Arts Plastiques
(CNAP). Ils·elles sont finalistes du LUMA Rencontres Dummy Book Award. Leur précédent travail Forêts Géométriques, luttes en territoire Mapuche a été présenté aux Rencontres d’Arles en 2022 et a fait l’objet d’une publication aux éditions Actes Sud.
www.ritualinhabitual.com

Sergio Valenzuela Escobedo

Né en 1983 à Santiago, vit et travaille entre Arles et Londres. Il est artiste chercheur et éditeur, mais aussi docteur en photographie de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles.
Après un an à l’École nationale d’art de Johannesburg (NSA), il obtient son diplôme en photographie au Chili et termine son master en beaux-arts à la Villa Arson à Nice. Il est le commissaire des expositions Mapuche
au Musée de l’Homme à Paris et Monsanto: A photographic investigation aux Rencontres d’Arles. Tuteur invité dans différentes écoles et institutions (Parsons Paris, l’ISSP et Atelier Noua), il est aussi collaborateur de

« 1000words » et cofondateur de « doubledummy »,
plateforme de réflexion critique autour de la photographie documentaire.

Biennale BPM

Biennale de la Photographie de Mulhouse 2024
MONDES IMPOSSIBLES
13 expositions à Mulhouse, Thann, Hombourg et Fribourg · en entrée libre du 13 sept. au 13 oct. 2024

La Galerie de la Filature du mardi au samedi
galerie d’exposition
13h-18h + di. 14h-18h

+ soirs de spectacles

Sommaire du mois d’avril 2024

Jean Hélion, Floralies, 1969 

29 avril 2024 : Théodore Rousseau (1812-1867) la voix de la forêt
26 avril 2024 : Aqua Terra
25 avril 2024 : Changement de direction au Kunstmuseum Basel
21 avril 2024 : MATCH Design et sport – une histoire tournée vers le futur
16 avril 2024 : Brancusi
15 avril 2024 : Un dimanche à La Filature #5
14 avril 2024 : Bijoy Jain / Studio Mumbai
08 avril 2024 : Art Paris, Fragiles utopies

Un dimanche à La Filature #5

DI. 28 AVRIL 2024
La Filature
se veut un lieu d’échanges, de convivialité et de partage. Pour ce nouveau Dimanche à La Filature, l’Opéra national du Rhin et la Scène nationale nous donnent rendez-vous pour une programmation à vivre en famille, autour d’une Heure lyrique, un brunch et la découverte de la Micro-Folie.
Au programme :

À partir de 9H MICRO-FOLIE

Éducatif et ludique, le musée numérique de la Micro-Folie permet de découvrir les chefs-d’œuvre de grands établissements culturels nationaux et internationaux :
musées, institutions patrimoniales, lieux de spectacle vivant… Grâce aux tablettes interactives, tableaux, sculptures et spectacles sont à portée de main : une véritable porte ouverte sur la diversité de la création artistique !

La Filature est équipée de deux Micro-Folies :

La Micro-Folie installée à La Filature au sein de l’espace audiovisuel dans le hall, en libre accès en amont des spectacles à voir en famille et sur réservation en groupe (à partir de 10 personnes).
Cliquez sur soumettre une demande de réservation et créez votre compte pour vous connecter et remplir le formulaire d’inscription. Vous serez contactée pour organiser votre visite et son contenu.

La Micro-Folie Nomade, itinérante et accueillie dans les structures partenaires (établissements scolaires, centres socioculturels, bibliothèques, salles polyvalentes…)

Dispositif développé par La Villette – Paris et soutenu par le Ministère de la Culture.

Avec le soutien de la Préfecture du Haut-Rhin. Les établissements fondateurs du projet Micro-Folie sont le Centre Pompidou, le Château de Versailles, la Cité de la Musique –Philharmonie de Paris, le Festival d’Avignon, l’Institut du monde arabe, le Louvre, le Musée national Picasso -Paris, le musée d’Orsay, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, l’Opéra national de Paris, la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, Universcience. Le Ministère de la Culture a confié à La Villette la mission d’accompagner le déploiement des Micro-Folies sur le territoire national en ciblant les territoires à enjeux. Les Micro-Folies se développent aussi à l’international, notamment à travers les réseaux des Instituts français et des Alliances françaises.

entrée libre

10h HEURE LYRIQUE

Magnard et son temps
À l’occasion de la nouvelle production de Guercœur, les artistes de l’Opéra Studio donnent à entendre quelques mélodies d’Albéric Magnard, ainsi que de compositeurs apparentés : son maître Vincent D’Indy, son ami Guy Ropartz, et une compositrice plus jeune mais contemporaine de ses dernières œuvres et disparue quatre ans après lui : Lili Boulanger.

À la mi-journée, l’après-midi ou en soirée, toute heure est propice aux émotions procurées par la musique vocale. Les forces artistiques de l’Opéra national du Rhin ont ainsi concocté des Heures lyriques qui permettent de goûter aux charmes de la voix humaine. En solistes ou en nombre, les chanteurs et pianistes de l’Opéra Studio, les artistes du Chœur ou les membres de la Maîtrise ont imaginé des programmes originaux, qui font parfois écho aux opéras et ballets de la saison. Heures exquises en perspective.

Avec les artistes de l’Opéra Studio
t
arifs plein : 13 € · abonné : 8 € · jeune : 6 € · réservations 03 89 36 28 28 ou sur lafilature.org

Durée 1h

à partir de 11h – AND’BRUNCH
de Chez André

Assiettes composées de produits frais (œufs brouillés, charcuterie, fromages,
tartinables, desserts, boissons…)
tarifs adulte 26 € / – de 12 ans : 9,50 € · réservations 03 89 36 28 28

Infos pratiques

La Filature
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse
T +33 (0)3 89 36 28 28

 TRANSPORT EN COMMUN
– tram : 15 min depuis la gare
tram 1, tram 3 ou tram-train : arrêt Porte Jeune ;
puis tram 2 (direction Nouveau Bassin) : arrêt Nordfeld

– bus ligne 16 : arrêt Nordfeld

À VÉLO
– VéloCité Mulhouse : station n° 20 sur le parvis de La Filature
– Arceaux vélos à votre disposition sur le parvis

EN VOITURE
– autoroutes A 36 – A 35 : sortie 18 A Mulhouse Centre

– parking souterrain de La Filature géré par la ville de Mulhouse, ouvert 1h avant le début des spectacles, fermeture 1h après les représentations

accès : allée Nathan Katz, à gauche, le long du bassin

tarif unique : 2€ (paiement en espèces uniquement)

Sommaire du mois de mars 2024

Carreau du Temple Paris

30 mars 2024 : La Vierge Du Chancelier Rolin
29 mars 2024 : Drawing Now Art Fair
18 mars 2024 : MINISTÈRE DE L’IMPRESSION
13 mars 2024 : L’Olympisme, une invention moderne, un héritage antique
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