Pour ouvrir le Festival Vagamondes festival des cultures du Sud
3e édition du 13 au 18 janvier 2015
Françoise Saur sur FR3 vidéo à partir de 5,15
La Filature fait souffler à nouveau sur sa programmation ce vent du Sud qui ne se contente pas d’être un vent de douceur. Ça chauffe là-bas, mais malgré la crise qu’elle subit, la scène méditerranéenne continue d’interroger notre monde ; elle est bien vivante et nous avons besoin d’elle comme elle de nous. C’est un metteur en scène algérien, Kheireddine Lardjam, né après l’indépendance de son pays, qui permet de nous relier à notre histoire commune pour mieux comprendre qui nous sommes. C’est un chorégraphe tunisien qui s’autorise l’audace de faire danser les Arabes pour un hommage à la liberté. C’est une compagnie italienne qui nous emmène sur son île de Lampedusa, où viennent s’échouer d’innombrables migrants en quête d’un avenir meilleur. C’est enfin une artiste madrilène Angélica Liddell qui explore de nouveaux horizons tant artistiques que géographiques en regardant vers l’Extrême-Orient.
Elle a ouvert ces Vagamondes (programme) à Mulhouse, ce soir et refermera cette édition en la suivant au Maillon de Strasbourg.
L’inauguration du festival a débuté avec le vernissage de l’exposition de Françoise Saur, des vidéos de Lamia Joreige et de l’installation d‘Éric Soyer
Une exposition pour retracer les voyages de
Françoise Saur en Algérie.
Une image reflet d’elle-même, droite et tendre à la fois, proche et soucieuse de l’humain. La lumière éclabousse ses images et les couleurs apparaissent comme un geste qui souligne les rencontres, les hasards et l’ouverture. Pour rendre l’univers de cette Algérie baignée d’ombre et de lumière, de tissus multicolores, de vie ancestrale et de modernité, Françoise Saur compose des polyptyques où s’entremêlent objets, formes, couleurs, lumières qui ponctuent chaque portrait d’un univers quotidien dans lequel elle se sent proche.
Françoise Saur, qui fut la première femme à se voir décerner (seule) le prix Niépce en 1979, a longtemps accompagné son engagement pour l’image d’une photographie monochrome. À travers ses reportages, de son engagement social et culturel, de sa vie, sa famille, elle est restée fidèle à elle-même. Un parcours sans concession ; un parcours sincère ; une image reflet d’elle-même, droite et tendre à la fois, proche et soucieuse de l’humain. Longtemps Françoise Saur n’utilisa que le noir et blanc, sans doute pour s’éloigner des artifices, pour que son image et son regard ne se perde pas dans des ajouts colorés superflus. Aller à l’essentiel, être dans la compréhension du monde, dans la sincérité, dans l’épure du regard et de l’image. Pendant des décennies cette image isolée mais souvent publiée en séries cohérentes, mise en page avec précision, fut son compagnon de route.
Puis, lors de ses séjours en Algérie, retour aux sources, rencontre avec le monde des femmes, la lumière éclabousse ses images et les couleurs apparaissent comme un geste qui souligne les rencontres, les hasards et l’ouverture. Pour rendre l’univers de cette Algérie baignée d’ombre et de lumière, de tissus multicolores, de vie ancestrale et de modernité, elle compose des polyptyques où s’entremêlent objets, formes, couleurs, lumières qui ponctuent chaque portrait d’un univers quotidien dans lequel elle se sent proche…
Sylvain Morand
CLUB SANDWICH visite de l’exposition le temps
d’un pique-nique tiré du sac
jeudi 15 janvier de 12h30 à 13h40
VISITE GRATUITE sur inscription : Héloïse Erhard
03 89 36 28 34 ou heloise.erhard@lafilature.org
COPRODUCTION La Filature.
PUBLICATION de l’ouvrage
Femmes du Gourara de Françoise Saur aux éditions Mediapop soutenue par
La Filature et par la Société des amis de la Bibliothèque et du Musée de Saint-Dié-des-Vosges.
galerie d’exposition de La Filature : du mardi au samedi de 11h à 18h30,
les soirs de spectacles et le dimanche de 14h à 18h
photo 1 de l’auteur
photo 2 Olivier Chapelle
photo 3 et 4 Françoise Saur
Partager la publication "Françoise Saur et ses Voyages en Algérie"