Solo Shows by 50 selected galleries Basel 2011
Le projet solo a été mis en place par la Galerie Paul Kusseneers à Anvers et est soutenu par un ensemble de galeries établies. En présentant des galeries de très grande qualité, qui sont absentes de l’agenda international de l’art actuel, c’est une vitrine du travail des artistes de premier plan, présentée par un groupe soigneusement sélectionné de galeries internationales. Pour la troisième année consécutive ce salon intitulé
« Solo Shows by 50 selected galleries Basel 2011» est devenu absolument incontournable . Il se trouve à la St. Jakobshalle de Bâle où vous êtes accueillis sur le long tapis « bleu » qui est le point de référence, en passant devant les toiles et les bandes dessinées d’Emma Talbot, vous vous trouvez face à la sculpture en acier Tryptich 2009, de Jaume Plensa. Le salon coïncide avec la Foire d’Art Basel où il s’est rapidement imposé comme salon de référence, parmi les autres satellites (Scope, Volta7, Scope, Art Basel Desing)
Ce n’est pas une tentative de reproduire une filiale déjà existante, elle offre plutôt une occasion d’améliorer l’expérience de l’art contemporain en présentant une description plus étoffée du travail des artistes que l’on peut approcher individuellement.
Le salon semble plus être à l’image d’un spectacle, présenté dans des espaces bien construits, donnant aux œuvres exposées plus «d’espace pour respirer», les artistes ont plus de possibilité pour faire une présentation claire et répondre aux visiteurs dans un environnement dans lequel, l’ensemble de leur travail est visible, plutôt que sur la présentation de pièces individuelles. Les galeries exposantes présentent des œuvres à la vente, mais l’accent de ce salon est surtout mis sur la proximité : artistes avec leur travail, galeristes, visiteurs, clients.
Dans ce contexte et en réponse aux demandes d’un nombre croissant de collectionneurs, dans le projet Solo, le critère de ses choix n’est pas basé sur la réputation, ni l’âge des artistes ou des galeries, le facteur déterminant des choix est fait d’abord sur l’invitation personnelle de Paul et Kusseneers ses conseillers conservateurs.
Les coups de cœur sont nombreux, l’accueil y est chaleureux, galeristes et artistes sont disponibles. Il faudrait tous les citer. En passant par « l’armée » de gardiens du jardin de la résidence de l’ambassade allemande en Chine de
d’emblée la galerie coréenne emporte mes suffrages :
Le travail sur le traditionnel papier coréen est de longue haleine, papier d’une durée incroyable de +de 1000 ans sur lequel Jeong Hak Seo a calligraphié les lettres qui sont proportionnées pour former un équilibre parfait, en langue coréenne, avec l’ensemble de l’œuvre, ensuite il est découpé, collé et assemblé en collages pour donner des formes philosophiques voire spirituelles, d’une beauté pure. Il en découle des contrastes entre la beauté formelle des couleurs vives, gaies, mais douces et les tonalités obscures . Une profonde résonance persistante, qui finit par ressembler à une composition pixels, Jeong Hak Seo offre un chemin vers la beauté esthétique, toute en finesse de son œuvre.
La même Galerie A&B en son galeriste et président de l’association d’échanges culturels franco-coréen, Chris.H. Cheon, présente un second artiste et poète, le sud coréen
Kang Chan Mo, une myriade si j’ose …. de ciels étoilés, constellés, montrant un amour infini « sky filled with stars showing endless love »
La joie, l’amour, l’espoir brillent ,comme les étoiles lune et le soleil dans sa peinture, dans un multitude des lignes fluides, d’énergie vibrante; couleurs claires magnifiques lumineuse et symboles flottants qui nous représente dans l’univers.
Puis c’est un univers totalement différent que celui de Thomas Hirschhorn avec son installation « Quiet room with tears » 1996 (Chambre calme avec des larmes) le cheminement d’un virus ( ?) une série de collages , dans un laboratoire se terminant par des larmes. Il est toujours essentiel pour Thomas H de montrer la cruauté du monde.
« Fathers and sons de Gomez « à la Galerie Fernando Pradilla de Madrid,
Pères et fils est une analyse puissante et éclairante, voire cruelle pour savoir qui nous étions, qui nous sommes et qui nous serons.
Eternel thème : Eros et Thanatos.
Jecza & Ross gallery, dédiée aux artistes roumains présente Paul Neagu et Catalin Petrisor
Un focus sur l’art trimensionnel, centré principalement sur des questions de volume et d’espace.
La galerie Voss avec Claudia Rogge dont le cycle new-yorkais est l’éternité. Elle présente ainsi des photographies baroques, où circulent les fantasmes des croyances, de la morale, de l’amour, de la luxure, de la perversion et de la violence. Elle s’interroge sur la dualité entre la bonté durable et le mal persistant, ainsi que sur la pertinence de nos actes, ce n’est pas seulement dans le monde réel, mais aussi pour un éventuel enfer.
Comme un visionnaire l’artiste prend le rôle du démiurge, imaginant l’organisation d’un monde, et en l’enrichissant avec des éléments qui indiquent clairement que «l’ici est maintenant, et les lieux réels d’un enfer concevable ou d’un paradis imaginable »
Il faudrait mentionner Yann Fabre et tant d’autres, et pour terminer une petite vidéo de MARCK de la galerie Von Braunbehrens de Munich, ainsi qu’un clin d’oeil à un autre poète de la magie Stephan Weibel
présenté par la galerie Peinthner – Lichtenfels de Vienne
Je ne peux que vous encourager à feuilleter le catalogue en ligne
photos de l’auteur courtoisie des galeristes et artistes
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Ah ces roumains !
Illdiko ?
et ça j’ai pas loupé…..
Bravo magnifique tous vos reportages, grand merci à vous