St Valentin

Bonne fête St Valentin à tous les amoureux et à tous
ceux qui se prénomment Valentin

Georg Baselitz , Das Liebespaar, 1984

photo prise au Kunstmuseum Basel lors de l’exposition
Georg Baselitz – Travaux sur papier
Don des amis du Kunstmuseum Basel
(catalogue Kunstmuseum Basel, Georg Baselitz
Travaux sur Papier  Editions Walther König 2018)
Le nom d’origine latine, il signifie
« qui va bien, qui est sain, fort  »
Il vécut au 3e siècle en Italie. Il fût Evèque et martyre.
Il peut être représenté comme évèque ou comme prêtre
à cause d’une confusion d’identité. Il peut avoir comme attribut
la crosse pastorale, la palme du martyre ou être accompagné
d’un enfant épileptique.
Il est le protecteur des amoureux et des épileptiques.
Sa croyance en sa protection particulière des
amoureux est née au Moyen Age du fait que l’on pensait
que les oiseaux commençaient à nidifier (s’appariaient
lire entre autres « La Dame à la licorne »). le
14 février jour de sa fête.
(Sources les saints, reflets iconographiques
éditions Hazan)

La première mention du jour de la Saint-Valentin
avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle
en Angleterre.
Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer
au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux
échangent des billets et s’appellent chacun leur valentin.
Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library.
Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin
ont été inventées pendant cette période. Parmi ces légendes,
on trouve celles-ci :
La veille du martyre de saint Valentin, il a glissé un « valentin »
à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats
romains par l’empereur Claude II, saint Valentin arrangeait
secrètement les mariages. Dans la plupart des versions de cette
légende, le 14 février est la date liée à son martyre.
Ce fut Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVe siècle,
poète et capitaine vaudois à la cour d’Angleterre, qui fit connaître
cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie :
trente pour cent de sa poésie est dédiée à cette tradition.
Citons par exemple La Complainte de Saint Valentin (I et II),
La Complainte amoureuse de Saint Valentin Gransson,
Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin.
Au début du XVe siècle, Charles d’Orléans fit connaître l’œuvre
d’Othon à la cour de France. Il écrivit lui-même plusieurs
poèmes dédiés à la Saint-Valentin. Par la suite, cette tradition
se perdit dans le monde latin et ne fut réactualisée qu’au XIXe siècle,
pour le bonheur des amoureux et des commerçants.
(source Wikipédia)