Une après-midi avec Yoyo Maeght

C’était the place to be 💡
Un ou une, après midi, mot invariable, aussi j’opte pour le féminin,
féminine comme l’est Yoyo Maeght.



Femme généreuse, sensible, intelligente et enthousiaste,
elle nous a conté son enfance atypique, parmi
les artistes, en nous permettant de partager ses souvenirs, d’où jaillissent
des noms magiques, adorée par des grands’parents, qu’elle vénère.
Elle nous a communiqué son admiration, pour son « papy chéri »
dont elle était la petite fille préférée, qui lui a transmis sa passion pour l’art
et les artistes, avec un bonheur et une joie de vivre toujours intact.


Comment ne pas l’envier quand on sait que son quotidien était Miro, Matisse,
Braque, Calder, Giacometti, Malraux, Prévert, qu’elle a pianoté avec Duke Ellington,
qu’elle s’est baigné avec Yves Montant. Son grand’père Aimé Maeght
a permis aux petites filles d’inaugurer la Fondation Maeght en présence
d’André Malraux.

Elle nous a fait partager une branche de l’histoire de l’art qui s’est écrite
avec la création de la Fondation Maegth, sa construction par Josep Lluís Sert,
dans un esprit avant-gardiste de l’époque soucieuse du respect de l’environnement,
Aucun arbre n’a été abattu, les murs les ont simplement contournés.


Elle évoque ses conversations avec les artistes, son tonton Miro, qui reste pour
elle, un phare dans son existence, l’élégance d’Aimé Maeght, son entousiame
à aller toujours de l’avant, tempéré par le bon sens de la provençale Marguerite.
L’amour de ses grand’parents, qui a uni ce couple aventureux dans le domaine de l’art.

Je vous invite à lire la Saga Maeght où elle conte merveilleusement toute l’aventure,
de la naissance du jeune orphelin, au mariage, à la création du premier magasin
à Cannes, éditeur, à la galerie parisienne, encouragée et soutenu financièrement par
Pierre Bonnard, pour aboutir à la création de la Fondation avec les amis artistes
des Maeght. Elle y exprime son admiration et rend hommage à son grand’père.
Elle raconte comment l’alchimie a fonctionné entre eux, comme dans une ruche, où l’esprit ouvert d’Aimé Maeght attirait et permettait aux artistes qui lui faisaient confiance de s’épanouir et d’acquérir une notoriété.


Ceci c’est passé au Séchoir, situé dans l’ancienne tuilerie de la famille LESAGE (groupe TOL et RECTOR),
LE SECHOIR prend la suite de l’ancienne Maison de la Céramique, centre de formation et d’exposition autour de la Céramique contemporaine qui a fermé ses portes en 2002. Autour d’une surface de 300m2 d’exposition prennent place des ateliers d’artistes.
C’est  un espace de création et d’échange entre des artistes résidents, des artistes associés, des artistes invités, les habitants de l’agglomération mulhousienne (et au-delà) et le tissu économique et social de Haute-Alsace


Sandrine Stahl, est la Présidente de l’association Le Séchoir.
N’hésitez pas à pousser la porte et de consulter leur programme
Mais aussi à pousser votre route jusqu’à la Fondation Maeght à St Paul de Vence
(avec Easyjet, Bâle/Mulhouse – Nice,  il suffit de traverser le boulevard depuis le terminal, en passant sous le pont, de prendre le bus n°400 de la compagnie de transport
de la Côte d’Azur, qui vous  transporte pour un prix modique et vous dépose presque devant la Fondation, encore une montée d’un quart d’heure, eh oui la Fondation se mérite, et c’est l’Arcadie)


Il s’en est suivi un enregistrement d’interview avec Yoyo Maeght dans le
studio de Radio Eponyme , plutôt une conversation,
que vous pourrez écouter et podcaster dès sa diffusion

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.

4 réflexions sur « Une après-midi avec Yoyo Maeght »

  1. Bonjour Elisabeth ITTI
    Bien vu l’article sur la fondation MAEGHT, partie de peu de choses…si ce n’est les relations avec des artistes de renom !
    Je souhaiterais tenter la même chose ici ne corse sous ma responsabilité: je commence à chercher bientôt un foncier (évidemment mécènes bienvenus, ou, plus simplement encore acheteurs de mes oeuvres -une grande partie des collectionneurs me semble aveugle suiviste -voir la critique d’un Charles SAATCHI fin 2012, qui connaît bien son monde…ceci pour dire que si me heurte à une mévente de mes oeuvres ce n’est sûrement leur valeur future qui en est/sera la cause: je n’ai pas vendu 1 oeuvre, voyez à qui il faut se référer…;
    J’ai visité la fondation, bien sûr, et ai beaucoup apprécié: mieux: je me suis régalé, le cadre bucolique changeant du muséal habituel…
    salutations artistiques et culturelles
    FORMACOLOR artistic creator

  2. Elle aussi est géniale, de partager ceci avec nous et de ne pas lésiner sur le temps qu’elle a passé avec nous, pour nous communiquer sa passion.
    merci pour votre passage ici

    1. je confirme ,ma première rencontre avec yoyo était il y a bien longtemps lors d une expo a tours ,je crois que l œuvre de son grand père et des artistes se poursuit d une façon indiscutable au travers de la meilleure ambassadrice qu il pouvait avoir :yoyo!
      merci a elle pour ce livre qui sous ses yeux d enfant nous font voir et entrer dans ce monde que l on ne voudrait plus quitter ,mais le plus beau cadeau c est de nous offrir ces moments .n oublions pas également que la suite est une épreuve familiale dont on lui souhaite une sortie comme au théâtre ou l on offre des fleurs aux artistes !

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