Frédéric Mitterrand à la Kunsthalle de Mulhouse

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, est venu à Mulhouse, hier matin, samedi 6 février, pour une rapide visite. Il a eu l’occasion de découvrir la Cité de l’automobile, le tramway décoré par Christian Lacroix, la Kunsthalle, et de prendre contact avec un paysage urbain mulhousien marqué par l’imbrication de l’art contemporain dans la ville. Le ministre s’est rendu ensuite à Riehen, dans le canton de Bâle-Ville, pour découvrir la nouvelle exposition du Douanier Rousseau
Voilà ce que relatait l’Alsace le Pays le 7/2/2010
En effet il est venu à la Kunsthalle, après avoir visité l’incontournable musée national de l’automobile, entouré d’un aréopage empressé, qui l’a conduit presque directement devant la Fontaine de Trevi » que Mandla Reuter  montre à Mulhouse, – dans le 3e volet de l’exposition dont Lorenzo Benedetti est le commissaire, « les sculptures meurent aussi » – dans le « continuel processus de dématérialisation qui nous entoure »

Mais Frédéric Mitterrand a foncé droit devant lui, me serrant la main au passage (aurait-il lu mon billet à son sujet, m’a t’il reconnue ? pourtant j’ai changé ma photo -;) pour qui m’a t’il prise ? *) le public ébahi, les officiels affolés ont cru à une subite faim indomptable, Fredo assez mal élevé pour snober notre si belle Kunsthalle, pour se jeter sur le buffet ?
Que neni, en homme de goût et de culture il voulait se rendre compte par lui-même de l’effet produit lorsque l’on pénètre par l’entrée des visiteurs lambda dans notre centre d’art contemporain. Admiratif, il a contemplé l’espace, puis les discours se sont enchaînés.
Ecoutez le discours de Frédéric Mitterrand en cliquant sur la flèche verte :
frederic-mitterrand.1265759298.mp3
Tous brefs, menés tambour battant, avec une remise de cadeau, dont on n’a pas vu la couleur, une toile d’après l’emballage, que le ministre se réserve la surprise de déballer plus tard dans l’intimité de sa suite. Avait-il peur, lui si réactif, que nous lisions la stupeur sur son visage, a t’il été surpris par la teneur de l’exposition minimaliste « les sculptures meurent aussi » ?
Monsieur Bockel, ministre,  secrétaire d’État auprès de la ministre de la Justice et des libertés et maire de notre bonne ville, lui présenta les 2 artistes majeurs de notre cité :


Robert Cahen, artiste vidéaste
et
Bernard Latuner , peintre.
Puis nous avons tous été conviés au buffet fort sympathique, alors que Frédéric Mitterrand avait déjà fui vers la Suisse du côté de chez Beyeler, pour rencontrer Samuel Keller, directeur de la Fondation et Ernst Beyeler son fondateur dans le cadre de l’exposition Henri Rousseau.
* De ds Ms, m’a rassurée Jacques Chirac lui a fait le même coup au musée du Quai Branly, serrage de main alors qu’elle était perdue dans le public, est-ce une méthode pour abréger les effusions et écourter les réunions ?
photos de l’auteur